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Théo Kerg dans l’enseignement secondaire au Luxembourg et la suite.


<p><span>Luxembourg : 19 juin 1933. Après sa demandeécrite du 24 avril 1933, Théo Kerg réitère sa requête au Ministred’État, Président du Gouvernement à Luxembourg, pour être admis à l’examen deprofessorat de dessin. Cette demande est conforme à l’arrêté Grand-ducal du18.8.1926 avec certificats à l’appui. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>99</span></p><p><span>Luxembourg : 29 et 30 septembre 1933. A l’écoledes artisans de Luxembourg, Théo Kerg réussit l’examen théorique (écrit etoral) d’admission à l’enseignement comme professeur de dessin à Luxembourg,suivant l’article 20 de l’arrêté Grand-ducal du 18.8.1926.</span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>108</span></p><p><span>Luxembourg : 10 octobre 1933. Il </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>reçoit</span><span lang=FR></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’autorisationpar le Gouvernement luxembourgeois d’accomplir une période probatoire commeprofesseur-stagiaire d’éducation artistique à Esch-sur-Alzette.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>109</span></p><p><span> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : du 14 octobre 1933 jusqu’au 26 janvier 1934, Théo Kerg est professeur-stagiaire d’éducation artistique dans l’enseignement secondaire. (École Industrielle et Commerciale àEsch-sur-Alzette).</span></p><p><span> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : vers la fin de l’année 1933, desamis parisiens, qui impriment des affiches pour la propagande de la gaucheespagnole, demandent à Théo Kerg de mettre son talent d’artiste à la dispositionde leur cause. Théo Kerg décide d’envoyer le paquet, avec des gravures surbois, par la Poste française d’Audun-le-Tiche. Malheureusement, au poste dedouane de cette même localité, Théo Kerg est interpellé par la policefrontalière, contrôlé et interrogé. Puis il est renvoyé au Luxembourg.</span></p><p><span>Pendant son interrogatoire, Kerg s’aperçoit que lesautorités savent qu’il était l’auteur de l’illustration du poème de PaulScholl, paru dans la « Voix des Jeunes » de l’Assoss, au mois d’août 1933.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>112</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Lesautorités françaises informent les autorités luxembourgeoises des activitéspropagandistes du jeune stagiaire de l’enseignement secondaired’Esch-sur-Alzette. Le sous-officier d’ordonnance « Unteradjutant » Koenigrédige un rapport sur l’activité politique de Théo Kerg qui entraînera unesuspension de ses fonctions d’enseignant le 26 janvier 1934. (</span><i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Kriminalbeamte</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>König, dixit Théo Kerg</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>). </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>113</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Il ressortde documents du « Öffentlicher Sicherheitsdienst » luxembourgeois, datés respectivementdu 26.10.1033, du 29.10.1933 et du 12.11.1933, que le sous-officierd’ordonnance « Unteradjutant » Koenig travaille pour ce service et fait desrapports sur des personnes soupçonnées d’être des communistes.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>114</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 26 janvier 1934 ; suite à unelettre du ministre de l’Instruction publique Joseph Bech du 26.01.1934 audirecteur Manternach, de l’École Industrielle et Commercialed’Esch-sur-Alzette, Théo Kerg est suspendu de ses fonctions dans l’enseignementà cause d’activités soi-disant politiques non compatibles avec sa fonction dansl’enseignement. (Propagande communiste au pays et à l’étranger). L’autorisationdu 10.10.1933, du Gouvernement, de faire un stage dans cette école, est retiréeà Théo Kerg à partir de ce jour. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>117</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Théo Kerg doit également quitter son domicileparental et vivre une vie assez précaire pendant les années 1934-35 chez sonami Nicolas Schons, qui est adjudant dans la Gendarmerie et habite place deStrasbourg à Luxembourg. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>118</span></p><p><span> </span></p><p><span>Théo Kerg est le premier professeur-stagiaire à êtresuspendu de ses fonctions à cause d’activités politiques de gauche. Théo Kergréintégrera ses fonctions dans l’enseignement le 4 septembre 1936. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>119</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Le 27 juin1934, les instituteurs, soi-disant communistes, Kill et Urbany sont égalementsuspendus de leur fonction sans préavis par le Ministre d’Etat. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>120</span></p><p><span>(Dans sa lettre, de mai 1987, Théo Kerg écrit auprofesseur Carlo Schmitz qu’il a été destitué, en 1934, par Joseph Bech pouravoir diffusé des idées trop à gauche et pris parti pour les insurgés de Parisde janvier 1934). </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>122</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 4 septembre 1936 ; réintégrationde Théo Kerg dans l’enseignement secondaire, jusqu’au 3 juillet 1943, date desa démission. Au début Théo Kerg donne provisoirement des cours dans les lycéesà Luxembourg et au Gymnase à Diekirch. L’entrée définitive se fera le 11novembre 1936. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>139</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 17 juin 1938. Théo Kerg réussitl’examen pratique pour devenir aspirant-professeur de dessin dans lesétablissements d’enseignement secondaire.</span></p><p><span> </span></p><p><span>(Rappel de la carrière de Théo Kerg dansl’enseignement secondaire. Périodes de stage : du 14 octobre 1933 au 26 janvier1934 et du 11 novembre 1936 au 16 juin 1938 ; aspirant- professeur de dessin du17 juin 1938 jusqu’au 28 février 1941 ; professeur de dessin du 1er mars 1941jusqu’au 3 juillet 1943, date de sa démission écrite). </span></p><p><span> </span></p><p><span>Le vendredi 10 mai 1940, à 4 heures 35 du matin, lestroupes allemandes envahissent le Grand - Duché de Luxembourg.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 3 septembre 1940 ; une réuniondes directeurs de lycée a lieu dans la capitale, en présence de « l’Oberschulrat» Lippmann. Le début des cours est fixé au 1er octobre 1940. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>191</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : 27 septembre 1940 ; nepouvant plus se soustraire à la pression de la Gestapo, Théo Kerg fait, cejour, une demande d’admission à la V.d.B. (Volksdeutsche Bewegung). La dated’entrée est marquée sur sa carte de membre qu’il recevra, le 15 décembre 1940,avec le numéro 8102. Pendant la période du 27 septembre au 15 décembre 1940,Théo Kerg est, vu son activité procommuniste au début des années 30, surveilléde près par l’occupant. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>200</span><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> Fin septembre 1940, le nombredes membres du V.d.B. s’élève à environ 5000 à 6000. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>201</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 28 septembre 1940 ; adhésionunanime à la V.d.B. de la compagnie des militaires volontaires luxembourgeois(Freiwëllegenkompagnie). </span><span lang=DE-LU style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>202</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 30 septembre 1940 ; leConseiller de Gouvernement pour l’enseignement public, L. Simmer, de lacommission administrative de l’occupant, écrit au Directeur de l’ÉcoleIndustrielle et Commerciale à Esch-sur-Alzette: <i>« Ich beehre mich, Ihnenmitzuteilen, dass ich</i> <i>dem Chef der Zivilverwaltung einen Beschluss zurGenehmigung unterbreiten werde, gemäß</i> <i>welchem Herr Theodor Kerg zumZeichenprofessor an Ihrer Anstalt ernannt wird. Herr Kerg</i> <i>wird seinenDienst sofort antreten, um den Schulbetrieb sicherzustellen. Er wird auch mitUnterrichtsstunden am Mädchenlyzeum in Esch-sur-Alzette betraut werdenkönnen…Sie wollen</i> <i>Herr Kerg hiervon Kenntnis geben ». </i></span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Une copie est envoyée auDirecteur du Lycée de Jeunes Filles à Esch-sur-Alzette. Théo Kerg entre doncdans l’enseignement avec effet immédiat. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>203</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 1</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>er</span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>octobre 1940 ;le représentant du chef de la « Zivilverwaltung » Lippmann informe, par lettre,le directeur Paul Thibeau de l’« Industrie und Handelsschule »d’Esch-sur-Alzette, que la nomination définitive de Théo Kerg au poste deprofesseur de dessin est envisagée. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>204</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 4 octobre 1940 ; le Conseillerde Gouvernement pour l’enseignement publique, L. Simmer, de la commissionadministrative de l’occupant, écrit au Directeur du Lycée de jeunes filles àEsch-sur-Alzette : <i>« In Beantwortung Ihres Berichtes vom 1. </i></span><i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Oktober, Nr.216, beehreich</span></i><span lang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’> <i>michIhnen mitzuteilen, dass ich mit Ihren Vorschlägen </i>über die Regelung derDienstleistungen der HH. </span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Friobund Kerg einverstanden bin<i>. » </i></span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>205</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Le 6 octobre 1940, après quelques travaux detransformation, Théo Kerg réintègre, avec sa femme, son habitation au 51, rueJ. P. Michels. Pour débloquer la situation difficile qu’est la surveillance deprès par l’occupant, Théo Kerg cherche l’aide de son voisin d’en face, Rüdiger(Roger) Cresto. Celui-ci, bien que Maître d’école, travaille dansl’administration allemande. </span></p><p><span> </span></p><p><span>Pendant plusieurs semaines, ce voisin est submergéde travail, les structures administratives allemandes n’étant pas encoredéfinitivement installées. Il demande à Théo Kerg de lui prêter main forte dansdes travaux d’archivage pendant une durée de 6 semaines environ. (oct.-nov.40). Pendant cette période, Cresto est Kreispropagandaleiter. Le travail deThéo Kerg, qui se fait dans le bureau de Rüdiger Cresto, consisteprincipalement dans la classification de la correspondance de ce dernier. ThéoKerg aide également son voisin à décorer une salle de fêtes où doit se tenirune manifestation de l’occupant allemand. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>206</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Tous cestravaux sont exécutés pendant les heures libres de Théo Kerg, vu qu’il donnedes cours de dessin dans les deux écoles secondaires d’Esch-sur-Alzette, depuisle 1er octobre de cette même année.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : 24 octobre1940 ; Théo Kerg, en tant qu’aspirant-professeur «Zeichenprofessor-anwärter (Kursleiter) », remplit le formulaire « <i>Personal- undBesoldungsbogen A für luxemburgische</i> <i>Beamte </i>». </span><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>On peut lire sur le formulairequ’il a droit, pour octobre 1940, de 2.340,80 lfr comme « <i>ruhegaltsfähigerMonatsbruttobetrag </i>» et 2.259,80 lfr “<i>Nettobetrag</i>”. Le formulaireest signé par Théo Kerg et le directeur de l’Industrie u. Handelsschule àEsch-sur-Alzette Paul Thibeau.</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> 208</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : en octobre 1940. Peu à peu,la nouvelle structure administrative allemande s’installe.</span></p><p><span>Arrive le nouveau dirigeant de la « Kreisleitung »,le Schulrat Wilhelm Diehl. Il ordonne à Théo Kerg de publier dans le Tageblatt,le journal d’Esch, quelques articles sur l’artisanat et l’histoire des villageset châteaux du Luxembourg. Ainsi, une douzaine d’articles, illustrés par desdessins, seront publiés par Théo Kerg jusqu’au milieu de 1941. Il n’utiliserapas le jargon nazi et copiera les textes dans des livres d’histoire du Grand-Duché de Luxembourg jusqu’à ce que l’occupant le remarque. A partir de cemoment, les publications sont arrêtées.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : en automne 1940. A part lespublications, le « Kreisleiter » Diehl oblige Théo Kerg à assister en chemiseblanche et en pantalon noir (uniforme de la VDB) à une « Kundgebung » àEsch-sur- Alzette, à une « Totenehrung » et à 3 « Pflichtversammlungen ». ThéoKerg écrit qu’un refus à ces obligations aurait signifié pour lui uninternement dans un camp de concentration.</span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>209</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 29 octobre 1940 ; leGauleiter Gustav Simon et le « Reichsminister » Bernhard Rust menacentle corps enseignant de déportation en Allemagne s’il n’adhère pas à la V.d.B. Ace moment, la V.d.B. compte environ 40.000 adhérents. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>210</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembourg :30 octobre 1940 ; </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«adhésion quasi unanime du corps professoral à la V.d.B. réduisant</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>ainsicette affiliation collective </span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>àla V.d.B. à une simple formalité .»</span><i><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>211</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 5 novembre 1940; il ressort d’unecirculaire de ce jour de la <i>« Verwaltungskommission  in Luxemburg » .</i></span><i><span lang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>« Analle Schulen. Im Nachgang zu meiner Verfügung vom 24.10.40 bestimme ich aufAnweisung des Chefs der Zivilverwaltung, dass die weltlichen Lehrkräfte aller </span></i><i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Schulartennicht allein an den wöchentlichen Schulungsabenden der Volksdeutschen Bewegung,sondern auch an den übrigen politischen Veranstaltungen ihrer Ortsgruppeteilzunehmen haben … Sie wollen den Lehrern und Lehrerinnen Ihrer Anstalt(Ihres Bezirks) hiervon Kenntnis</span></i><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>geben. Der Regierungsratfür öffentlichen Unterricht L. Simmer.» </span></i><span lang=DE-LUstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>212</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Esch-sur-Alzette en novembre 1940; le «Kreisleiter» Wilhelm Diehl ordonne à Théo Kerg de faire une</span></p><p><span>conférence de 10 minutes sur les membres de laMaison de Luxembourg sur le trône impérial allemand. Prétextant une maladie,Théo Kerg essaie de se dérober à cette contrainte. L’occupant n’accepte pasl’excuse de Théo Kerg, envoie une voiture le chercher à son domicile privé, lefait sortir du lit et l’amène à la conférence. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>213</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : en automne 1940 ; ThéoKerg n’a pas d’uniforme jaune. Il n’est ni membre dans le</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>NSDAP, ni dans la S.A. Cependant, un jour, Théo Kergachète une veste de couleur jaune dans un magasin de la rue de l’Alzette pourassister, dans la journée, à une manifestation du « <i>Winterhilfswerk</i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>» dans une tente érigée à la place du Brill à Esch /Alzette.Cet achat est fait sans le savoir de son épouse. Après la réunion, Madame Kergteint la veste en brun foncé, provoquant, ainsi, un rétrécissement et larendant inutilisable. Elle en fera plus tard des habits, pour ses deux enfants.A partir de cet incident, on reproche à Théo Kerg d’avoir porté l’uniformejaune.</span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : 3 décembre 1940 ; Théo Kergadresse une lettre de réclamation au directeur de « l’Industrie- und -Handelsschule» d’Esch-sur-Alzette concernant son salaire du mois de décembre 1940 qui n’estque de 207,10 RM. Il déplore une perte de 8,90 RM. Cette lettre contient unrelevé détaillé des dépenses mensuelles minimales nécessaires à un couple. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>215</span></p><p><span>Luxembourg : 12 décembre 1940 ; sousl’impulsion du professeur de dessin Felix Glatz, sept professeurs de dessinécrivent à l’Oberschulrat Lippmann une lettre de réclamation concernant leur salairemensuel. Ce sont Prosper Friob, Felix Glatz, Johann Greiweldinger, Théo Kerg,Johann Peter Lamboray, Heinrich Rabinger et Johannes Schaack. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>216</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : 12 décembre 1940 . Lesévénements de cette journée méritent une description détaillée car le Tribunalsommaire, de décembre 1948, se basera sur les événements de cette journée et lesjournées à venir pour reprocher à Théo Kerg une complicité dans une affaire dedénonciation contre le professeur Alphonse Arend. Théo Kerg et son ami AlphonseArend participent, avec un léger retard, à une réunion pour le corps enseignant(<i>« Lehrertagung »</i>) organisée par l’occupant à l’École des Artisans, rueVictor Hugo. L’orateur est le <i>« Regierungspräsident » </i>Heinrich ChristianSieckmeier (1901-1982). Théo Kerg est assis dans la 4</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>e </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>rangée entre desinstituteurs et des femmes collègues. Le professeur Alphonse Arend est assisdans la 5</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>e </span><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>rangée avec le collègue Decker et deux institutrices.A cause de leur comportement bizarre, les deux institutrices attirentl’attention des personnes dans la salle. Alphonse Arend fait quelquesremarques. Après la conférence ratée de Sieckmeier, le “<i>Kreisleiter” </i>Diehlprend la parole pour dissiper la mauvaise impression produite par le <i>“Regierungspräsident”.</i>Après la réunion, Théo Kerg rentre chez lui. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>217</span><i><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>« Lespersonnes qui s’étaient rassemblées dans la salle attendirent une demi- heureavant que</span></i><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’> <i>l’orateurne parût. Ceci donnait lieu à des colloques. Le professeur Arend était assisdans mon</i> <i>voisinage. Kerg et l’instituteur Simon avaient pris place dansla rangée avant lui. Exaspéré</i> <i>par l’attente, le professeur Arend fit laremarque suivante : « Qu’est-ce que nous (avons) fait à devoir rester ici ?»(Témoignage du professeur Heirens Nicolas, 02. 02.1945). </i></span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>218</span><i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>      </span></i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>« <i>J’avais pris placeavec quelques autres collègues dans le fond de la salle et j’essayai detroubler la réunion par des remarques faites </i><i>à mi-voix. Kerg était assisdans mon voisinage immédiat. Il portait la chemise blanche. Si mes souvenirssont exacts j’avais proféré les paroles suivantes :</i> « <i>Ce sont desâneries que celui-là débite. »</i> (Témoignage du professeur<i> </i>ArendAlphonse, 26.02.1945). Le lendemain, Alphonse Arend doit donner desexplications<i> </i>au « <i>Kreisleiter </i>» Diehl. On lui fait part qu’uneaction disciplinaire sera intentée contre lui<i> </i>et qu’il sera suspendu deses fonctions provisoirement pendant toute la durée de cette action.<i> </i>Le27 mai 1941, il est cité devant le conseil de discipline à Luxembourg.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 15 décembre 1940 ; comme déjàmentionné plus haut, Théo Kerg reçoit sa carte de membre du V.d.B. avec lenuméro 8102. La fin de son adhésion au V.d.B. se situe vraisemblablement, comptetenu des timbres collés sur sa carte de membre, vers la fin du mois d’avril1943.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>«Opportunismus und Überzeugungmögen als Gründe für den Eintritt in die VdB für die ersten 5 000 Mitgliederzutreffen; die große Mehrheit beugte sich einzig und allein dem Druck den derCdZ auf sie ausüben ließ»</span></i><i><span lang=DE-LU style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>.</span></i><spanlang=DE-LU style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>220</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Coblence : 18 décembre 1940 ; il ressort d’unelettre de ce jour du <i>« Winterhilfswerk des Deutschen Volkes, GauKoblenz-Trier. </i></span><i><span lang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Anden Studiendirektor des Mädchenlyzeums Esch» </span></i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>que la 4</span><span lang=DE-LUstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>e </span><spanlang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>« <i>Reichs-straßensammlungfür das Kriegswinterhilfswerk 1940/1941 </i>» aura lieu le 21 et le 22</span><spanlang=DE-LU style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’></span><span lang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>décembre1940. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:“Times New Roman”,serif’>221</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : le 18 décembre 1940, (André)-PaulThibeau, est suspendu de ses fonctions comme directeur de l’Ecole Industrielleet Commerciale d’Esch-sur-Alzette et transféré à l’Athénée de Luxembourg. </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : 27 décembre 1940 ; Théo Kergécrit une lettre de réclamation au <i>« Kreisleite</i>r <i>» </i>Diehl disantque son salaire mensuel de 207 RM est nettement insuffisant. Il ajoute à lafin,<i> </i>dans une remarque manuscrite, que son salaire mensuel de janvier1941, qu’il vient de recevoir,<i> </i>n’est plus que de 140 RM.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>222</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 31 décembre 1940; dansles rapports secrets du “Sicherheitsdienst der SS” sur la situation auLuxembourg on peut lire le texte suivant: “<i>Die Volksdeutsche Bewegung zählezwar</i> <i>am Jahresende 1940 50.000 Mitglieder, von diesen bekennen sich abernur ein kleiner Teil</i> <i>rückhaltlos und unter allen Umständen zum Reich.Die Bewegung setzt sich in erster Linie</i> <i>aus Arbeitern und Beamtenzusammen. Daneben finde sich in den Reihen der Volksdeutschen</i> <i>Bewegungeine Anzahl Bauern und kleinere Geschäftsleute. Alle Kreise, die irgendwie über</i><i>ein größeres Vermögen verfügen und dadurch wirtschaftlich unabhängig seien,ständen noch</i> <i>außerhalb der Bewegung. Diese Kreise würden weiterhin vonden Luxemburger Intellektuellen,</i> <i>Geistlichen und Großkaufleute geführtund gegen den Anschlußgedanken ausgerichtet.</i> <i>In den Reihen derVolksdeutschen Bewegung hätten sich darüber hinaus viele Gegner eingeschlichen,</i><i>um auf diese Weise, wie in verschiedenen Meldungen berichtet wird, eineplanvolle</i> <i>Unterminierung der VDB zu betreiben. Nach Meinungdeutschbewußter Kreise seien auch in</i> <i>führende Stellen der VDB Personeneingebaut, die aufgrund ihrer Haltung vor dem 10.5.1940</i> <i>eigenepolitische Unsicherheit zeigen und aus Mangel an eigener Überzeugung auf dieGefolgschaft</i> <i>der Bewegung nicht in notwendiger Wiese einwirken könnten.In diesem Zusammenhang</i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>wurden z. B. der ehem. KommunistTheo Kerk, (Kerg) der in der “Neue Zeit” gegen die deutsch-freundlichen KreiseLuxemburgs und das Reich geschrieben habe, und der früher deutschfeindlicheSchriftleiter Paul Müller genannt.” </span></i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Extrait de: Heinz Boberach,Meldungen<i> </i>aus dem Reich; Die geheimen Lageberichte desSicherheitsdienstes der SS 1938-1945, Band<i> </i>6, page 1910.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette : en janvier 1941. Théo Kergest cité à comparaître à la « Kreisleitung » d’Esch-sur-Alzette. Pendant cetinterrogatoire, le dirigent Diehl et le censeur et poète Wolfram Brockmeier reprochentà Théo Kerg ses conceptions artistiques et ses œuvres trop françaises. ThéoKerg apprend qu’il sera bientôt décidé dans la « Kulturkammer » s’il peutcontinuer à peindre ou non. D’ici là, il devra s’abstenir de toute activitéartistique.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Peu après, Théo Kerg est cité par le <i>«Personalamtsleiter » </i>Dr. Unger devant la <i>« Landesleitung » </i>du V.d.B.Ce dernier lui demande si le chemin du communisme vers celui du nazisme estencore<i> </i>long. Théo Kerg est sommé par l’occupant de présenterquelques-unes de ses œuvres à<i> </i>la « Landeskulturkammer » afin quel’occupant puisse juger si Théo Kerg est digne d’être accepté<i> </i>dans cetteinstitution. Sans être membre de cette institution, une activité artistiquesous<i> </i>l’occupant est impossible. Les œuvres présentées sont refusées etconfisquées. Peu de temps<i> </i>après, deux censeurs du « Kulturverband »viennent examiner les œuvres de Théo Kerg, chez<i> </i>lui, au 51, rue J.P.Michels à Esch-sur-Alzette. Quelques jours plus tard, la Gestapo confisque<i> </i>quelquesœuvres à son domicile. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>224</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Friedewald / Rheinland-Pfalz: Schloss, 30 janvier – 15février 1941; Théo Kerg et 69 autres membres du corps enseignant luxembourgeoissont forcés de participer à un séminaire d’endoctrinement qui est organisé parl’occupant allemand. Le 12 février, un article sur le séminaire à Friedewaldest publié dans la presse. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>228</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Cet article est écrit par un rédacteur allemand maisporte la signature de Théo Kerg. Furieux, Théo Kerg proteste auprès du <i>Kreisleiter</i>Diehl. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>229</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Plus tard, dans le dossierKerg de l’Épuration, il est fait état de cet article sans tenir compte du faitque l’auteur n’est pas Théo Kerg.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Pour le <i>Kreis Esch-Alzig,</i> après la date du 1<sup>er</sup>mars 1941, on trouve dans la presse locale Tageblatt les noms de 5Kreispropagandaleiter : <b>Götze</b> 24.3.1941, page 4, Folge 70 ; <b>Decker</b>28/29.6.1941, page 3, Folge 149 ; Jos <b>Decker</b> 12.7.1941, page 3,Folge 161 ; <b>Stirn</b> 6.10.1942, page 7, Folge 234 ; <b>Kremer</b>26.7.1943, page 3, Folge 172 ;<b> Frising</b> 3.7.1944, page 3, Folge 153.Bien que dans le livre,100 ans chronique de l’APESS, paru en 2006, il estécrit, page 183, qu’après la date du 1<sup>er</sup> mars 1941, Théo Kerg accédaau poste assez important du chef de propagande de la V.d.B. du district d’Esch,le « Kreispropagandaleiter », le nom de Théo Kerg pour ce poste estintrouvable dans la presse locale. Jusqu’à ce jour cette fonction est restée unmythe tout comme le port de l’uniforme jaune.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 5 mars 1941; Théo Kerg écrit auConseiller de Gouvernement Steinkohl dans l’affaire du Professeur AlphonseArend pour revenir sur les propos de celui-ci lors de l’interrogatoire de laveille. Théo Kerg est d’avis que la phrase : <i>« Das ist ja Quatsch » </i>neprovient pas d’Alphonse Arend, mais d’une autre personne. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>230</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 21 mars 1941; Théo Kerg réussitl’examen de professeur de dessin. Il est admis comme professeur titulaire àpartir du 1</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>er </span><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>mars 1941 et enseigne à l’École Industrielle etCommerciale d’Esch-sur-Alzette. Bien que professeur, il ne sera jamais affiliéà l’Association des Professeurs de l’Enseignement Secondaire. (APESS). </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>231</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 25 mars 1941; <i>« Erklärungdes Chefs der Zivilverwaltung, Haus Arbed, Luxemburg: HerrZeichenprofessor-Anwärter Théo Kerg ist mit Wirkung vom 1.3.41 planmäßig zumZeichenprofessor an der Industrie und Handelsschule in Esch/Alzig ernanntworden».</i></span><i><span lang=DE-LU style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i><span lang=DE-LUstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>232</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg le 27 mars 1941; ilressort d’une lettre de ce jour du <i>« Chef der Zivilverwaltung in Luxemburg »:« An den Direktor des Mädchenlyzeums in Esch-Alzig. Am 1. und 2. April gelangtder Film « Sieg im Westen » als Staatspolitische Schulveranstaltung (?) für dieHöheren und Fachschulen der Stadt Esch/Alzig zum Einsatz. Die Vorführungenfinden statt wie folgt: am Dienstag, dem 1. April, um 10.15 Uhr, für dieIndustrie-und Handelsschule und das Mädchen-lyzeum; am Mittwoch, dem 2. April,um 10,15 Uhr, für die Gewerbeschule. Der Besuch ist für die Lehrer und Schülerverpflichtend. Der Eintrittspreis ist auf 15 Pfenning ermässigt und wird imVoraus von den Klassenleitern einkassiert und abgeliefert. OrganisatorischeAnweisungen ergehen durch die Gaufilmstelle des Chefs der Zivilverwaltung in Luxemburg(Reichspropagandaamt). Ich ersuche, das weitere zu veranlassen. Im Auftrage:gez. Lippmann</i>.<i>» </i></span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>233</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 31 mars 1941 ; pour briser larésistance passive des fonctionnaires, le Gauleiter Gustav</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Simon émet un décret qui soumet chaque fonctionnaire àune appréciation politique. Ceux qui n’offrent pas de garantie (<i>nicht dieGewähr bieten</i>) sont congédiés et/ou déportés. Au début, un catalogue de 12points sert de base à cette appréciation politique. Parfois, un simple comportementfrancophile l’emploi de la langue française ou le fait d’avoir été francophile,avant l’entrée des troupes allemandes au Luxembourg suffisent pour êtrecongédié. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>234</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Les professeurs et les avocats qui refusent de devenirmembre de la V.d.B. et qui sont connus, pour leur non-fiabilité <i>«Unzuverlässigkeit »</i>, auprès des autorités allemandes sont envoyés auxchantiers de construction de l’autoroute de l’Eifel. (Eifeler Reichsautobahn) </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>235</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Le décret du31 mars 1940 est la base légale de cette appréciation politique. Lors de ladélibération de l’affaire « Alphonse Arend » fin mai 1941, ce décret esttoujours en vigueur.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 3 avril 1941; ilressort d’une lettre de ce jour du <i>« Chef der Zivilverwaltung in Luxemburg »:« An den Direktor des Mädchenlyzeums in Esch-Alzig.  Gemäss beiliegender Verfügungbeginnen die Osterferien am Donnerstag, dem 10. April, und die Pfingstferien amSonnabend, dem 31. Mai. Die Schüler werden, die (wie) bisher, am Vortage um10.30 Uhr entlassen, um allen auswärts wohnenden die Heimreise zu ermöglichen. </i></span><i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Im Auftrag: gez. Lippmann. »</span></i><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:“Times New Roman”,serif’>229<i>  </i></span><i><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Une annotation manuscritede distribution aux professeurs du Directeur Th. Kapp<i> </i>est le dernierdocument de ce lycée où figure le nom de Théo Kerg. Il semble donc qu’à partir<i></i>de l’automne 1941 Théo Kerg n’ait plus travaillé au Lycée de jeunes fillesd’Esch-sur-Alzette.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembourg :27 mai 1941 ; l’affaire « Alphonse Arend » est instruite devant le conseilde discipline.</span></p><p><span>Théo Kerg est entendu comme seul témoin alors qued’autres personnes encore avaient assisté à ladite réunion. (Témoignage deNicolas Heirens, 02.02.1945). Théo Kerg doit répéter les propos qu’AlphonseArend avait prononcés à voix basse : </span><i><span lang=FR style=’font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>« Ce sont des âneries que celui-là</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>débite ». </span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Théo Kerg souligne devantle conseil de discipline que les propos dont il s’agit n’ont pas été prononcésdans une intention malveillante. (Témoignage Théo Kerg 28.11.1945) </span></p><p><span> </span></p><p><span>L’avocat Joseph Kerschen écrira à ce sujet dans sonrecours du 16 novembre 1953 : « </span><i><span lang=FR style=’font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Aussi</span></i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>est-ce à tort que letribunal et M. le Ministre de l’</span></i><span lang=FR style=’font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Épuration ont retenu à sa charge une dénonciation duProfesseur Arend aux Allemands.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Il est à relever toutd’abord dans le libellé de la prévention que Kerg n’aurait été que complice decette dénonciation. Le Parquet, le tribunal et M. le Ministre de l’Épurationont donc admis implicitement que la dénonciation a été commise par un tiers inconnu,ce qui correspond à la réalité. Au dossier est versé le procès-verbal del’enquête menée par le CdZ, Oberschulrat Lippmann. Il en résulte que la plainteresp. la dénonciation a été faite directement par le commissaire politique: «Schreiben des politischen Kommissars » … Jusqu’à présent nos tribunaux n’ontjamais fait grief à un luxembourgeois qui, devant déposer sous la foi duserment, a dit tout simplement la vérité. Pour qu’il y ait dénonciationpunissable, le prévenu doit avoir spontanément relaté les faits aux autoritésallemandes dans une intention méchante. Or ceci n’est nullement prouvé enl’occurrence et une dénonciation à charge de Kerg ne peut valablement exister »</span></i><i><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>.</span></i><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>238</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p><span>Luxembourg : 7 juin 1941; création parl’occupant d’une « Landeskulturkammer ». Les membres sont regroupés en 6secteurs professionnels : musique, arts, lettres, théâtre, film et presse. </span><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>(voir Paul Dostert,Die dt. Besatzungspolitik und die volksdt. Bewegung 1940-1945, Freiburg (Bg.)1984. </span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembg.1985). Théo Kerg devient membre de la «Kulturkammer» de Luxembourg, membre no.1063. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>241</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p><span>Luxembourg : 18 juin 1941 ; l’occupantdissout l’Association des Professeurs de l’Enseignement</span></p><p><span>Secondaire et Supérieur du Grand-Duché deLuxembourg. (APESS). </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>242</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p><span>Alphonse Arend est congédié définitivement le 6 août1941. « </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Jefus congédié définitivement le 6 août 1941. Au courant du mois de septembre1941, je dus me rendre à Wittlich et j’y fus versé dans une colonnedisciplinaire. Je dus exécuter de lourds travaux de réfection de routes. Deuxmois plus tard, je trouvai du travail chez le « Landrat </span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>» à Prüm, où je restais </span><i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>jusqu’en août1944. Je fus alors astreint aux travaux aux fortifications. Je réussis àm’évader avec d’autres déportés et à franchir la frontière du Grand-Duché »</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>. (Alphonse Arend,interrogatoire</span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’></span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>du26.06.1945 par Nicolas Grass, Maréchal des Logis-chef de la station deLuxembourg.</span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’></span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Extraitdu dossier d’accusation du tribunal sommaire du 14.12.1948). (Concernant lechantier</span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’></span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>«Strabag » près de Wittlich, lire l’article de Tony Jungblut dans le EscherTageblatt du 11.5.1946 intitulé : Parteigenosse Sulzer). </span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 13 août 1941 ; dans unelettre de l’administration allemande du 13 août 1941 adressée</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>au </span><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«Besoldungsbüro, HausArbed, Hier»</span></i><span lang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>,figurent onze noms de Professeurs dont </span><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«Arendt Alfons, Professoran der Industrieschule in Esch-Alzig». </span></i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Un certain Wagner écrit: </span><i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«Auf Grund des§1 der Verordnung über Massnahmen auf dem Gebiet des Beamtenrechts vom 31.3.41sind folgende Lehrkräfte der höheren Schulen mit Wirkung vom 1.9.1941 ohneDienstbezüge vom Dienst enthoben worden.» </span></i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Suivent les onze noms desProfesseurs. Puis il continue: </span><i><span lang=DE-LU style=’font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«Ich ersuche, das Nötige zu veranlassen,damit die Auszahlung der Dienstbezüge dieser Lehrer mit Ende des Monats August1941 eingestellt wird</span></i><span lang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>.»</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>239</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 12 septembre 1941; dans une lettreà la «Zivilverwaltung» Théo Kerg réclame que son</span></p><p><span>salaire versé n’est pas conforme au salaire de282,47 RM, annoncé dans la lettre du 28.3.1941 de la «Zivilverwaltung». </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>244</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg: 3 octobre; lettre de la <i>Zivilverwaltung</i>à Théo Kerg l’informant que le salaire versé est un salaire net. Les impôtssont déjà retenus. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>245</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 10 octobre 1941; le recensement,camouflé en référendum dans lequel les Luxem-bourgeois doivent reconnaître leurappartenance au peuple allemand, est aboli par l’occupant. Il voit peu dechance pour que le stratagème réussisse, la résistance ayant informé lapopulation. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>246</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg / Esch-sur-Alzette : octobre 12-19 1941;Théo Kerg, Foni Tissen et d’autres collègues professeurs (25 au total) doiventparticiper à un voyage culturel pour artistes qui les mène à Würzburg, Munich,Salzbourg, Düsseldorf (et Cologne). <i>Ce voyage culturel de propagande</i> <i>estorganisé par l’occupant afin que les artistes luxembourgeois se familiarisentavec l’art</i> <i>allemand et afin qu’ils créent une amicale des créateursayant leur lieu de rencontre dans une</i> <i>maison d’artistes. </i></span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>247</span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>(Photos auxATK)</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>A leur retour, Théo Kerg et Foni Tissen font l’écolebuissonnière. Les réactions du directeur Dotzenrath et du représentant du chefde la CdZ, Lippmann, ne se font pas attendre et des mesures contre les deuxprofesseurs sont prises. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>248</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : le 4, 5, et 6 novembre 1941; l’occupantallemand renforce son régime de terreur en déportant 1500 personnes, en troisjours, vers les camps de concentration en Allemagne.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : novembre 1941 ; Théo Kerg offre unepremière fois sa démission à l’«Oberschulrat» Lippmann, représentant du <i>« Chefder Zivilverwaltung » </i>qui, indigné, la refuse. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>249</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : le 11 novembre 1941, (André)-PaulThibeau, ancien directeur de Théo Kerg, refusant de germaniser son nom estdéplacé à Korbach (Hesse). Là, il doit apprendre le système scolaire allemandpour le transférer plus tard au Luxembourg. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:107%;font-family:”Times New Roman”,serif’>250</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Korbach (Hesse) : selon le registre de lapopulation (André)-Paul Thibeau arrive le 16 novembre 1941 à Korbach. Là, ilest employé à </span><i><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif;color:#222222’>l’Alte Landesschule</span></i><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif;color:#222222’> de Korbach (ALS).</span><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif;color:#222222’>Il y donne</span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’> des cours </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif;color:#222222’>demathématiques et de physique. Son fils André est diplômé de l’ALS en 1943, puisdevient soldat dans la Wehrmacht allemande. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif;color:#222222’>250</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : dimanche le 15 février 1942 ; lesremarques répétées de l’occupant sur les conceptions artistiques de Théo Kergont créé une tension entre Théo Kerg et son directeur Dotzenrath. Cetterelation tendue se décharge un jour du début de février, dans une fortealtercation. Se sentant menacé de déportation par l’occupant, Théo Kerg décidealors d’écrire, ce dimanche 15 février, une lettre de diversion à sondirecteur. Il fait croire à l’occupant qu’il épouse ses idées et qu’il estintéressé au poste politique de Kunstwart. Cette lettre n’aura aucune suite ducôté allemand, mais lui épargnera quand même la déportation vers l’Allemagne.Il ressort de cette lettre que Théo Kerg n’est pas membre du parti NSDAP. Iln’existe, à ce jour, aucun document allemand attestant que Théo Kerg ait étéKunstwart pendant l’occupation allemande. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>251</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Après le départ de l’occupant, cette lettre pèseralourd dans le dossier « d’incivisme » de Théo Kerg pendant la périoded’occupation 1940-1944. Ce dossier sera constitué par d’anciens collèguesprofesseurs de Théo Kerg respectivement d’Esch-sur-Alzette et de Luxembourg etservira principalement comme chef de prévention pour la <i>« procédure sommaire» </i>du 14 décembre 1948.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg: du 16 au 22 août 1942; Théo Kerg doitparticiper à un séminaire pour les <i>« Kreissachbearbeiter für Kunsterziehung </i>».</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>257</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 30 août 1942; l’occupant introduitl’obligation du service militaire pour les jeunes hommes luxembourgeois. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>258</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : du 31 août au 6 septembre 1942; à partir du lundi 31 août, des grèves éclatent dans tout le pays pourprotester contre le service militaire obligatoire de l’occupant. Beaucoup d’élèvesde l’École Industrielle et Commerciale d’Esch-sur-Alzette se joignent à lagrève. L’État d’exception est décrété. Dans le cadre de la « Brandwache » ThéoKerg est chargé d’être présent la nuit à l’École Industrielle et Commercialed’Esch-sur-Alzette le lundi 31 août, le mardi 1</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>er</span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>et le mercredi2 septembre. Théo Kerg est écœuré par les représailles de l’occupant contre lesétudiants.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : dimanche 6 septembre 1942 ; Théo Kergécrit une lettre de protestation à l’« Oberschulrat » Lippmann de la CdZ (Chefder Zivilverwaltung) contre le comportement du Directeur Dotzenrath de l’ÉcoleIndustrielle et Commerciale d’Esch-sur-Alzette (Oberschule für Jungen) pendantla grève des étudiants entre le 31 août 1942 et le 6 septembre 1942. Suite aux agissementsdu directeur Dotzenrat, 94 étudiants de cette école sont déportés vers lechâteau de « Stahleck », un centre de rééducation pour jeunes gens près deCoblence. Ces étudiants reviendront au pays vers le 12 décembre 1942. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>259</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : à partir du lundi 7 septembre 1942jusqu’au 3 juillet 1943 où il remet sa troisième demande de démission, ThéoKerg cumule les périodes d’absence à son lieu de travail. En tout, 8 mois surcette période de 10 mois. Il motive son absence par des certificats médicaux. Sonabsence répétée perturbe ainsi le plan d’études de son directeur. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>260</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg: suite à sa lettre de protestation du 6 septembre 1942, Théo Kerg perd unepartie de son salaire pendant un certain temps. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>261</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg: 9 septembre 1942 ; L’État d’exception est levé dans tout le pays.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>262</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette: 12 septembre 1942 ; Théo Kerg doit écrire un rapport à L. Thoss, « Kreisleiterdes DLBL », concernant le <i>« Lehrgang für Kunsterziehung in Luxemburg » </i>quis’est tenu à Luxembourg</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>du17 au 22 août. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>263</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Esch-sur-Alzette : 18 septembre 1942 ; lenom du professeur de dessin Théo Kerg figure parmi une liste de 10 personnes dupersonnel enseignant de <i>« l’Industrie und Handelsschule Esch-Alzig » </i>devantêtre déportées vers l’Allemagne. La liste en question No. 147 <i>« BetrifftVorschläge zur Umsiedlung von Lehrkräften » </i>a été établie par le directeurDr. Dotzenrath du même établissement.<i> </i></span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>264</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>« </span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>L’administrationallemande serait-elle prête à déporter leur « Kreispropagandaleiter »<i> </i>d’Esch-sur-Alzette ? »</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p><span>Luxembourg : 16 octobre 1942 ; le nom duprofesseur de dessin Théo Kerg figure également sur une liste de 60 personnesdu personnel enseignant du Grand-Duché de Luxembourg devant être déportées versl’Allemagne. Six d’entre elles, dont Théo Kerg, sont prévues d’être déportées (umgesiedelt)vers l’Allemagne centrale (Mitteldeutschland). </span><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Cette liste a été établie par le «Chef der Zivilverwaltung in Luxemburg» pour le «Reichsminister fürWissenschaft, Erziehung und Volksbildung, Herrn Oberschulrat Bittner, BerlinW8, Unter den Linden 69 ». </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>265</span><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> L’administrationallemande serait-elle prête à déporter leur « Kunstwart » d’Esch-sur-Alzette ?</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 30 octobre 1942 ; Théo Kergne figure pas sur la liste des neuf enseignants luxembourgeois pro-allemands,que l’Oberschulrat Lippmann signale au « Gaustabamt » de Coblence</span></p><p><span>après les agitations de la grève générale du débutseptembre 1942. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>266</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Esch-sur-Alzette: 7 novembre 1942; le DirecteurDotzenrath répond à une lettre, du 6 novembre 1942, de Théo Kerg, dans laquellece dernier annonce, avec un nouveau certificat médical à l’appui, une absence àson lieu de travail. Le directeur reproche à Théo Kerg son absence prolongée,vu qu’elle perturbe le plan d’études de l’école. En outre, Théo Kerg est priéd’enlever son matériel privé du petit local adjacent à la salle de dessin. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>268</span></p><p><span>Luxembourg : 9 novembre 1942 ; le représentantde la CdZ écrit à Théo Kerg lui demandant le remboursement de sa boursed’études des années 30. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>269</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 10 avril 1943 ; Théo Kerg fait unedemande écrite auprès de </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«l’Oberbürgermeister » </span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>pourentrer dans l’amicale des artistes (</span><i><span lang=FR style=’font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Künstlerkameradschaft</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>).</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 15 avril 1943 ; Théo Kerg signele formulaire d’adhésion pour la <i>«Kameradschaft der</i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Kunstschaffenden im KunstkreisLuxemburg e. V. Gesellschaft für Literatur und Kunst</span></i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>». </span><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Sur ce formulaire on peut lire:membre de la V.d.B. Nr. 8102 depuis le 6 septembre 1940. (Ceci est encontradiction avec le formulaire de demande d’adhésion au V.d.B. qui est datédu 27 septembre 1940.) A la demande s’il est membre de la <i>NSDAP: </i>ilrépond avec <i>non, </i>ce qui est correct. Ensuite, il dit qu’il est membre dela <i>Landeskulturkammer </i>avec le no. 1063, comme peintre - graveur etmembre du <i>Kunstkreis Esch-Alzig </i>avec le no. 52. La commissiond’admission, composée des membres Foos, Felgen et Rabinger, siégeant en date du20 avril 1943, refuse cette demande d’adhésion. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>276</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 3 juillet 1943 ; Théo Kergintroduit, avec l’aide de son directeur Paul Staar (1890-1950), sa troisièmedemande de démission de son poste de professeur de dessin. Cette démission estacceptée par l’occupant. Le certificat de licenciement <i>« Entlassungsurkunde» </i>est signé par le Dr. Dronsch le 3.8.1943 et prend effet le 1</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>er</span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>octobre 1943. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>280</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : janvier 1944 ; le manque de revenurégulier se fait sentir chez Théo Kerg. Il décide de faire des lithographiesdes plus belles vues de la ville de Luxembourg. Il donne à ce travail importantle titre <i>« Das schöne Luxemburg » </i>qui comprend environ 49 lithos. Ladiffusion doit se faire par la maison d’édition Eug. Hoffman s.à r.l. 74,Grand’rue. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>287</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 3 mars 1944 ; Théo Kerg demande, parlettre de ce jour, l’autorisation d’imprimer les lithographies de la série <i>«Das schöne Luxemburg </i>». L’accord est donné à Théo Kerg, par lettre du 29mars 1944, par le président de la « <i>Landeskulturkammer </i>», mais retiré desuite. Théo Kerg continue quand même à imprimer la série, mais clandestinement.</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>288</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 30 / 31 mars 1944. Théo Kerg estévincé de la <i>« Landeskulturkammer </i>». Les 56 oeuvres</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>du catalogue (3 tableaux, 2 dessins, 51 lithos) sontdécrochées des cimaises du <i>« Kunsthaus Luxemburg » </i>où doit se tenir lapremière <i>« Frühjahrsausstellung moselländischer Künstler » </i>du<i> </i>2avril – 7 mai. La série des lithos <i>« Das schöne Luxemburg » </i>(41 pièces)ne sera, par la suite,<i> </i>jamais montrée en public. Kerg apprend, de labouche du membre du Jury Hans Sprung, la raison<i> </i>de son éviction : saposition politique et artistique, son opposition et sa manière de peindre<i> </i>qualifiée,par l’occupant, de trop <i>«jüdisch-westisch-französelnd </i>». </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Dans le journal « Tageblatt » du 1/2 avril 1944, lajournaliste Kate Comparini-Martin publie un premier article sur cetteexposition qui est illustrée par une photo d’un tableau de Théo Kerg quis’intitule : «Im Grund ». </span><span lang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Dansle texte on trouve la phrase suivante: </span><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>« Die Fülle der</span></i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>zeichnerischenvollkommenen Lithos von Théo Kerg könnte die diesmalige Überraschung sein… Vonden wenigen Gemälden die uns der Künstler diesmal vorlegt steht «Im Grund» alsein</span></i><span lang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>in Kompositionund Farbverteilung zu den besten Werken der Schau zählende da. » </span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Dans le Tageblatt du 6avril 1944, Kate Comparini-Martin refait une deuxième critique de la mêmeexposition où Théo Kerg est, cette fois-ci, absent</span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>. </span></i><spanlang=DE-LU style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Dans une critique du15/16.04.1944 Jan Peters écrit: </span><i><span lang=DE-LU style=’font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>« Durchhalten! » das muß die Parole sein –auch für Théo Kerg, der in dieser Ausstellung</span></i><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>nicht vertreten ist ».</span></i><spanlang=DE-LU style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>291</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p><span>Luxembourg : 20 juin 1944. Théo Kerg, sonépouse Catherine Vaccaroli et ses deux enfants Vanna</span></p><p><span>et Carlo, déménagent, de Luxembourg à Bivels, petitvillage situé près de Vianden, dans le nord-est du Luxembourg. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>293</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Bivels/Vianden : 24 août 1944. Théo Kerg achèteune vache et un veau pour 560 Reichsmark dans le village voisin. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>294</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembourg :31 août/ 1</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>er </span><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>septembre 1944. 10.000collaborateurs et fonctionnaires allemands quittent le Luxembourg, fuyant lesAlliés. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>295</span></p><p><span>Luxembourg : 9 septembre 1944, vers midi, leslibérateurs américains entrent sur le territoire luxembourgeois par Pétange. Lelendemain, ils libèrent la ville de Luxembourg. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>297</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Le PrinceFélix et le Prince Jean arrivent pendant la journée du 10 septembre. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>298</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembourg :9 septembre 1944 ; vers 16 heures 30, le reste de l’Administrationallemande, avec le</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>GauleiterGustav Simon, quitte le territoire du Grand-Duché de Luxembourg </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>296</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 12 septembre 1944. 90 pour cent duterritoire du Grand- Duché de Luxembourg sont libérés par les Alliés. Lesrégions frontalières sont considérées comme une sorte de « no man’s land » etsont inhabitables. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>299 </span><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Théo Kerg habite à ce moment,dans une de ces zones frontalières, dites inhabitables. C’est le village deBivels qui fait frontière avec l’Allemagne.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Bivels : 12 septembre 1944. Théo Kerg estoccupé avec le fauchage du regain le long du chemin Grauenstein-Vianden.Mademoiselle Canivé lui donne un coup de main. Tout à coup, apparaissent deuxsoldats américains suivis de deux jeeps. Théo Kerg et Mademoiselle Canivé vontà leur rencontre et Théo Kerg leur adresse la parole dans leur languematernelle. De suite, les soldats américains sollicitent des renseignements surVianden, sur le chemin à prendre et sur le nombre de soldats allemands. ThéoKerg leur donne les renseignements qu’il est en mesure de leur donner. Ensuite,il leur propose de les accompagner jusqu’au village de Bivels. Les habitants deBivels sont étonnés de voir arriver Théo Kerg assis sur le capot d’une Jeepaméricaine. Théo Kerg écrit dans le « Bericht » du 20.11.1944, que depuisl’hiver 43, il est membre de la LRL. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>300</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>A Bivels / Vianden, au petit jour du 14 septembre1944, Théo Kerg quitte le village de Bivels pour se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>rendre, à bicyclette (achat 20.5.41 Ets Jos Rasqui,Esch-sur-Alzette; ATK), à Vianden, pour donner des informations aux soldatsaméricains concernant les troupes allemandes. En arrivant à Vianden, Théo Kergest arrêté par 3 miliciens armés : <i>«Antoine Werthesen, le garçon coiffeur,</i><i>René Weis dit « Wolles René » et Mischi Schneiders dit « Puppches Mischi »,qui est le</i> <i>fils d’une veuve </i>»</span><i><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>.</span></i><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>301</span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’> Ils s’emparent de son véloet amènent Théo Kerg au château de Vianden.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Après quelques heures d’attente et de discussion auchâteau, le chef de la milice de Vianden, Vic Abens et les membres de l’UnionWiroth et Hinger transportent Théo Kerg à Diekirch dans le local de l’Union,puis à la prison de Diekirch en déclarant, à l’arrivée, comme motif de son incarcération: </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«Ici je vous apporte le professeur Théo Kerg. Les Américains le trouvent louche.</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Son directeur est enprison à cause de lui »</span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>.Selon Théo Kerg, aucun de ses anciens directeurs, (Paul Thibeau, Théodore Kapp,Nik. Heirens, D. Dotzenrath, Melle Metz et Paul Staar) sous lesquels il atravaillé, n’a été en prison. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>302</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Au début, c’est une incarcération préventive qui,cependant, en passant par le camp de « Glyco » (qui se trouve alors à l’entréede Diekirch en venant d’Ettelbruck), va se prolonger à la prison du Grund àLuxembourg, à partir du 7 novembre, sans aucun jugement. Elle durera, quandmême, 15 mois, du 14 septembre 1944 au 7 janvier 1946. Pendant le mois dedécembre1945, Théo Kerg est passagèrement transféré au centre de rétention deGivenich / Luxembourg.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 14 septembre 1944. Le même jour quel’arrestation de Théo Kerg, est publiée, au Mémorial no.2 du jeudi 14septembre, l’ordonnance suivante, signée par le Major G. Schommer </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>303,</span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’> Chef de la Mission pourles Affaires Civiles du Gouvernement grand-ducal.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>« Vu les arrêtés grand-ducaux des26 juillet 1944, concernant l’état de siège et donnant force obligatoire auxordonnances du Commandement en Chef des Armées alliées, en vertu des pouvoirsqui me sont conférés, j’ordonne : </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>I. Aucune arrestation niaucune perquisition ne pourront être exécutées sans mandat dûment signé par lemajor Schommer ou le major Ensch, chargé des services de la Sûreté nationale, etagissant au nom du Commandement suprême interallié et du Gouvernementgrand-ducal.</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>II. Toute infraction auxdispositions de la présente ordonnance sera punie conformément aux dispositionsde la loi. Luxembourg, le 12 septembre 1944 » </span></i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>(Mémorial no. 2 du jeudi 14septembre</span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’></span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>1944)Jusqu’à ce jour aucun mandat de ce genre concernant l’arrestation de Théo Kerg n’aété trouvé dans les archives de l’ANLux. L’arrestation et l’incarcération deThéo Kerg serait-elles alors illégales ?</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 23 septembre 1944 ; retour duGouvernement d’exil à Londres. Il reprend les affaires courantes de l’État.Entre le 10.9.44 et le 23.9.44, « le calme et l’ordre » ont été maintenus par lesForces de la Résistance de l’Union.</span></p><p><span> </span></p><p><span>A partir du 23 septembre 1944, les « Civil Affairs »américaines, avec le concours du gouvernement luxembourgeois revenu d’exil,s’efforcent de rendre une vie normale possible dans les villes et villagesluxembourgeois. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>304</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Cependant,des luttes de pouvoir avec l’Union persistent et dureront un certain temps.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 28 septembre 1944 ; dans sondiscours de ce jour, prononcé à la radio, le chef du Gouvernement duLuxembourg, lui-même, a solennellement confirmé le point de vue gouvernemental: « <i>le simple fait de l’adhésion à la VdB ne devait, aux yeux dugouvernement, pas être retenu à charge d’un citoyen </i>». </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>328</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Devant la Haute Cour Interalliée de Nuremberg, leGouvernement du Luxembourg déclare : « <i>L’entrée dans la VdB fut imposée ànos populations par un système de menaces et de terreur inouï dans l’histoire</i>». </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:“Times New Roman”,serif’>329</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg/Diekirch : 7 novembre 1944 ; Théo Kergest transféré du centre de rétention « Glyco » de Diekirch (hall industrielservant provisoirement à l’internement des prisonniers), à la prison du Grund.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 20 novembre 1944 ; au centrepénitentiaire du Grund, Théo Kerg rédige un rapport sur ses activités de1940-1944. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>306</span></p><p><span>Luxembourg : 24 novembre 1944 ; l’avocate de ThéoKerg, Netty Probst, place du St Esprit Luxembourg, écrit à l’épouse de ThéoKerg qu’elle nécessite d’urgence le rapport détaillé du 20.11.44 de son mari,rapport que celui-ci a fait parvenir à Monsieur Eugène Moseler*, 47 rue deLongwy, Luxembourg. Ce dernier est un frère de la même loge que Théo Kerg.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Il ressort de cette lettre que Théo Kerg a étémembre de la V.d.B., qu’il n’a jamais été ni membre ni         « Anwärter » dela NSDAP et qu’il n’a jamais porté l’uniforme de cette formation politiquenazie. Il en ressort également que Théo Kerg ignore encore ce jour-là, pourquoiil a été arrêté par trois membres de la milice de Vianden. Il paraît qu’aumoment de son arrestation, il a été insinué, par Victor Ahrens (Abens), membrede l’Union, que c’était par la faute de Théo Kerg qu’un de ses directeurs avaitété emprisonné sous l’occupation allemande.</span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>307 </span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>(Aucundirecteur de l’enseignement secondaire du Luxembourg n’a été en prison).</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 26 novembre 1944 ; l’avocate de ThéoKerg, Netty Probst, écrit une demande au Ministre de la Justice que la mise enliberté de Théo Kerg des Établissements Pénitentiaires du Luxembourg-Grund soitordonnée. Elle joint à la lettre le rapport détaillé de Théo Kerg, du 20 novembre1944 sur ses activités du 10.5.1940 au 10.9.1944. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>308</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Bivels/Vianden: 16 décembre 1944; à partir de 5 h 30du matin, la bataille des Ardennes, appelée « Gerd von Runstedt(1875-1953)-Offensive », traverse cette région. Elle durera jusqu’au 12 février1945. La maison de Théo Kerg, à Bivels, se trouve au croisement del’Iweschtgaass avec la Dittegaass, à 125 m du bois appelé «Kammerwald», situésur le territoire allemand. Au moment du déclenchement des hostilités, destroupes allemandes sortent de ce bois et prennent part à l’offensive. Déserte,la maison du couple Kerg est fortement endommagée, pillée et devient, à la fin,inhabitable. Plus tard, Théo Kerg et sa femme Catherine Vaccaroli, qui est de nationalitéitalienne, ne reçoivent pas de dommages de guerre de l’État luxembourgeois.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg et Esch-sur-Alzette : 2 février 1945 ;pendant que Théo Kerg est en captivité à la maison d’arrêt du « Grund », desanciens collègues professeurs, regroupés dans l’APESS, constituent un dossiersur son « incivisme » durant la période d’occupation 1940-1944. Ce dossierservira principalement de chef d’accusation dans la <i>« procédure sommaire » </i>du14 décembre 1948, ainsi qu’à l’enquête concernant l’épuration de la vieartistique et littéraire, instaurée par l’arrêté grand-ducal du 13 août 1945.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 13 février 1945 ; avec la Libération deVianden, annoncée le mercredi 13 Février 1945,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>le Grand-Duché est maintenant pratiquement libre del’ennemi. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>310</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoBodyText2><span lang=FR style=’font-size:11.0pt’>Korbach(Hesse) : le 29 mars 1945 les troupes américaines entrent à Korbach, (André)-PaulThibeau (ancien directeur de Théo Kerg) et sa famille rentrent le 4 juin 1945 auLuxembourg. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt’>250</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 1</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>er </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>avril 1945 ; au centrepénitencier du Grund, Théo Kerg rédige un deuxième rapport</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>sur ses activités du 10.5.1940. au 10.9.1944.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg en 1945 ; M. Pierre Frieden(1892-1959) est Ministre de l’Instruction publique dans le Gouvernement du 23novembre 1944 au 23 février 1945. Puis Ministre de l’Éducation Nationale, desCultes, des Arts et Sciences dans le Gouvernement du 23 février 1945 au 21 avril1945. Il garde la même fonction dans le Gouvernement du 21 avril 1945 au 14novembre 1945. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>312 </span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>  </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Suivant la chronique <i>APESS100 ans</i>, parue en 2006, M. Pierre Frieden a été président de l’APESS de1936-1945.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg: 9 avril 1945 ; il ressort d’une lettrede ce jour du Ministre de l’Instruction publique Pierre Frieden au Ministre del’Épuration Robert Als, qu’il a remis au service gouvernemental de l’Épurationhuit dossiers des membres du personnel de l’enseignement moyen etprofessionnel, dont celui de Kerg Théo, professeur de dessin à l’Écoleindustrielle et commerciale d’Esch-sur-Alzette.</span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>313</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Le dossier Kerga été constitué par les membres de l’APESS (l’Association des professeurs del’Enseignement Secondaire et Supérieur). </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>314 </span><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Le dépôt de ce dossier,qui porte le no.1197, précède de quatre mois la création de la 10</span><sup><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>e</span></sup><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commissiond’enquête d’épuration de la vie artistique et littéraire, créée par le Ministrede</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’ÉpurationRobert Als par Arrêté ministériel du 13 août 1945, et de quatre jours le retourde la</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Grande-DuchesseCharlotte. La raison pour laquelle le dossier Kerg a été déposé au Ministère</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>del’Épuration, avant même la création de la 10</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>e</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commissiond’enquête d’épuration, reste</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>inconnue.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembourg: 14 avril1945 ; la Grande-Duchesse Charlotte rentre de l’exil.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 18 avril 1945 ; depuis la maisond’arrêt du Grund, Théo Kerg écrit un message clandestin (Kassiber) à sa femme,l’informant que dans les années 1934-1937 il a essayé, avec l’étudiant en droitHenri Koch-(Kent) et le journaliste Evy Friederich, de déranger à diverses reprisesles réunions nazies sur la place du Glacis à Luxembourg (Schuebermessplaatz)(salle de réunion du café «Trianon»). </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>315</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 10 juin 1945 ; Théo Kerg écrit unelettre au Ministre de l’Intérieur et de </span><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>l’Épuration Robert </span><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Als lui demandant que son cassoit jugé et qu’il soit renvoyé à l’Office National du Travail afin qu’ilpuisse aller travailler en qualité d’ouvrier agricole pour aider ainsi modestementau relèvement du pays et pour subvenir aux besoins matériels de sa famille. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>316</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 14 juin 1945 ; le nouveau Ministre del’Épuration Robert Als déclare devant l’Assemblée consultative: «<i>Messieurs,j’ai la douloureuse impression que nous nous perdrons dans des discussionsstériles, hautement préjudiciables à l’intérêt du pays, et à son prestigeauprès des Nations alliées, si nous ne nous arrachons pas de force à cecomplexe paralysant de la VdB qui empoisonne nos esprits et nos cœurs. </i>» </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>310</span></p><p style=’text-align:justify’><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg :le 14 juillet 1945 ; pendant la première Assemblée générale de l‘après-guerre de l’APESS, André-Paul Thibeau est nommé Président de l’APESS paracclamation de l’assemblée. Le président démissionnaire est Pierre Frieden.(page 200 et 201, Chronique 100 ans APESS.) André-Paul Thibeau fut président del’APESS de 1945 -1950) (page 202 Chronique 100 ans APESS)</span></p><p><span>Luxembourg : 13 août ; par Arrêté ministériel du 13août 1945, une 10</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>e </span><span lang=FR style=’font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commission d’enquête,</span></p><p><span>celle de l’épuration de la vie artistique etlittéraire, est nommée par le Ministre de l’Épuration</span></p><p><span>Robert Als. (Mémorial 42 du 23.8.1945, page 477).Sont nommés membres :</span></p><p><span>Calmes Chrétien, avocat à Luxembourg, président,</span></p><p><span>Eichhorn Paul, attaché au Ministère de la Justice àLuxembourg, vice-président,</span></p><p><span>Muller Emile Joseph, employé aux Assurances Socialesà Luxembg., membre-secrétaire,</span></p><p><span>Wercollier Lucien, sculpteur à Luxembourg,</span></p><p><span>Unden Lily, artiste-peintre à Luxembourg,</span></p><p><span>Schmit Georges, secrétaire général au Musée àLuxembourg,</span></p><p><span>Marx Emile, journaliste à Luxembourg,</span></p><p><span>Grégoire Pierre, journaliste à Luxembourg,</span></p><p><span>Biermann Pierre, professeur à Luxembourg,</span></p><p><span>L’abbé Schmit Jean-Pierre, à Luxembourg,</span></p><p><span>Hommel Marcel, pianiste à Luxembourg,</span></p><p><span>Pauké Venant, artiste lyrique à Luxembourg,</span></p><p><span>Sont nommés membres suppléants:</span></p><p><span>Engel Marcel, professeur à Canach,</span></p><p><span>Hoffmann Emile, musicien à Osweiler,</span></p><p><span>Jungblut Victor, artiste-peintre à Remich,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg 1945 : pendant sa captivité à la maisond’arrêt du « Grund » Théo Kerg essaie de trouver de l’aide auprès de certains frèresde la loge en leur faisant parvenir des messages clandestins écrits (Kassiber).Hélas, en vain. Pendant sa captivité, Théo Kerg est rayé de la liste de ses frèrespar une commission interne de la loge. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>319</span></p><p><span>Luxembourg : 28 novembre 1945 ; à la prison duGrund, Théo Kerg est entendu, pour la première fois, par le SubstitutHeiderscheid, soit plus de 14 mois après son arrestation. N’ayant pas dedossier, ce dernier interroge Théo Kerg sur la raison de sa captivité. Malheureusement,ce dernier ne la connais pas non plus. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>321</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : du 29 novembre 1945 au 30 avril 1946 ;procès public contre le fameux acteur René Deltgen, à qui on reproche d’avoiragi en faveur de l’occupant. Pendant son procès public de 5 mois, René Deltgenest incarcéré à la prison du Grund. Malgré sa condamnation à deux ans deprison, René Deltgen est vite remis en liberté. Déjà en septembre 1946, soit 5mois après la fin de son procès, il joue de nouveau sur les planches du théâtrede Konstanz / Allemagne.</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>322</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Givenich/Luxembourg : décembre 1945 ; Théo Kerg estpassagèrement transféré au centre de rétention de Givenich. Ce transfert à lacampagne est un soulagement passager pour Théo Kerg.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 3 janvier 1946; Maître Netty Probst deLuxembourg, l’avocate de Théo Kerg, informe l’épouse de Théo Kerg que leProcureur est d’accord (bien que le Président du tribunal ait rejeté la demandede libération provisoire de Théo Kerg) de libérer Théo Kerg sous condition qu’ilsoit astreint à la reconstruction du pays. Étant donné que toutes lesformalités sont déjà remplies, Théo Kerg sera libéré dans les premiers jours. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>323</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 7 janvier 1946 ; il ressort ducertificat de libération du centre pénitentiaire de Luxembourg, que Théo Kergest libéré après 426 jours de détention préventive par ordonnance du Procureur.Le prévenu doit se présenter à tous les actes de la procédure et se tenir à ladisposition pour l’exécution du jugement. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>324</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Ettelbrück / Diekirch : du 8 janvier - 20 septembre1946 ; Théo Kerg doit travailler dans la reconstruction à Diekirch avecinterdiction de séjour à Esch-Alzette et à Luxembourg. Il travaille auprès de l’entreprisede peinture Frank Steffen, Diekirch, du 15 janvier au 28 août. Théo Kerg habitedu 7.1.1946-21.2.1946 à Ettelbrück, puis à Diekirch 19, rue de la Croix, Aprèsavoir reçu son passeport, Théo Kerg quittera le Luxemburg le 21 septembre. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>325</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Diekirch : 12 février 1946 ; il ressort d’une lettremanuscrite de Théo Kerg, de ce jour, à un certain Monsieur Wolff, que Théo Kergse trouve à l’hôpital de Diekirch.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Diekirch : 19 mars 1946 ; il ressort d’une lettre deThéo Kerg à un certain Mausen, qu’il se trouve toujours à l’hôpital Sacré Coeurde Diekirch.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 31 mars 1946 ; les avocats du barreaude Luxembourg restés en fonction jusqu’à la libération, publient un fasciculeintitulé </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«In propria causa » </span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>avecle sous-titre </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«Histoire d’une</span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>épuration»</span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>. Sansapprofondir la question de l’épuration politique en général, ces avocats ont essayéd’y dévoiler un excès regrettable, surgi après la libération, faute dedirectives générales justes, équitables et conformes à l’intérêt du pays. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>326</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Dix-huitmois après la libération, ils </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>«constatent un malaise profond qui règne dans tout</span></i><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>lepays et l’atmosphère générale est saturée de miasmes malsains. La presse estunanime à</span></i><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>dénoncer comme une desprincipales causes de ce malaise la gangrène de l’épuration qui…</span></i><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>défrayetoutes les conversations ». </span></i><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>327</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Dans son discours du 28.9.1944, prononcé à la radio,le chef du Gouvernement lui-même avait solennellement confirmé le point de vuegouvernemental : « …<i>le simple fait de l’adhésion à la</i> <i>VdB ne devait,aux yeux du gouvernement, pas être retenu à charge d’un citoyen </i>» .</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>328</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Devant la Haute Cour Interalliée de Nuremberg, leGouvernement du Luxembourg déclare : « L’entrée dans la V.d.B.  fut imposée ànos populations par un système de menaces et de terreur inouï dans l’histoire.»</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>329</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Diekirch : 8 avril 1946 ; il ressort d’une attestationde l’Administration communale de Putscheid, présentée ce jour au Commissariatde Diekirch, que Monsieur Théo Kerg a résidé à Bivels, que sa maison a étédétruite en hiver 44/45 et qu’il est à considérer comme sinistré de guerre.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>330</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : mercredi 17 avril 1946 ; publication auMémorial, de ce jour, de la Loi du 6 avril portant réglementation de laprocédure applicable en matières de crime et délits contre la sûreté extérieurede l’État et contre la sécurité des armées alliées sur le territoire duGrand-Duché :</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>I. Procédure ordinaire, II. Procédure sommaire. </span><i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>La chambre duConseil est composée d’un juge président et de deux assesseurs laïques (Art.18) En cas d’aveu de culpabilité et de soumission aux conclusions du ministèrepublic, le jugement sommaire à intervenir ne sera susceptible d’aucune voie derecours (Art. 22). </span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Fautede moyens financiers et pour se soustraire à</span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’acharnement de l’APESS, ThéoKerg signera les conclusions le 14 décembre 1948.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Diekirch, 5 mai1946 ; sur une facture de l’HôpitalSacré Coeur de Diekirch à Théo Kerg, on peut lire: <i>« Frais de séjour du moisd’avril 1946: 712 fr., communication téléphonique comprise,</i> <i>pour acquitle 6 mai 1946.</i>»<i> </i></span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>331</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Diekirch : 31 mai 1946   ; sur une quittance del’Hôpital Sacré Coeur on peut lire: «Du 1.5 au 31.5.1946 = 6 jours plus diversrepas pour 308 fr.</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>332</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>1946 Diekirch : 27 juin 1946 ; dans le cadre del’Épuration de la vie artistique et littéraire, le Gouvernement a lancé uneenquête qui est définie par l’Arrêté grand-ducal du 13.8.1945 (Mémorial page472). Théo Kerg remplit le questionnaire de renseignements, qui s’étend sur 6pages et contient 25 questions, et l’envoie, le même jour, au Ministère del’Épuration. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>333</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Diekirch : 14 juillet 1946 ; Théo Kerg écrit àl’ambassadeur du Brésil, à Anvers, qu’il a l’intention de se fixer au Brésilpour y travailler. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>335</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Sprinkange / Luxembourg : 8 juillet au 14 juillet 1946; Théo Kerg reçoit temporairement congé de l’astreinte de travail au service dela reconstruction du pays. Il passe son congé avec sa famille, à la campagne,auprès de la famille Kirsch de Sprinkange. Sa femme et ses deux enfants y séjournentdu 8 au 25 juillet.</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> 336</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Ettelbruck : 21 juillet 1946 ; il ressort d’uncertificat médical établi par le docteur Jean Nickels, chirurgien d’Ettelbruck :<i>« Monsieur Théo Kerg, né le 2.6.1909 à Niederkorn (Luxembourg) a été examinépar nous aujourd’hui. Il ne présente aucune tare, déficience ou vice organique.Il est parfaitement sain d’esprit. Une radioscopie du thorax n’a pas montré designes pathologiques </i>». Le certificat porte le cachet du vice-consulat duVenezuela à Anvers. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>338</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 22 juillet 1946 ; le casier judiciaire deThéo Kerg au Grand-Duché de Luxembourg est vierge. (Extrait no.10446/46 auxATK)</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Diekirch : 30 juillet 1946 ; il ressort d’une cartepostale, du 30 juillet, du Ministère de la Justice, que Théo Kerg a fait unedemande écrite de 6 pages, le 27.07.46, pour recevoir un passeport. La demandea été transmise, ce jour, au Procureur général de l’État. </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>341</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Diekirch : 2 août 1946 ; sur une quittance del’Hôpital Sacré Coeur on peut lire: <i>«Reçu de la part de Mr. Kerg la somme de488 fr. pour frais de séjour du mois de juillet 1946. » </i></span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>342</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 29 août 1946. Théo Kerg reçoit unnouveau passeport, établi par le Ministère des Affaires Étrangères, sous lenuméro A023627, valable jusqu’au 28.8.1947. Le passeport est remis à Théo Kergafin qu’il puisse émigrer vers le Venezuela. Cette émigration est apparemmentun arrangement entre le pouvoir politique en place et Théo Kerg. Un retour estenvisagé après plusieurs années. Cependant, une fois à Paris, Théo Kerg nerespecte plus cet arrangement. Il n’y a pas de document relatif à cetarrangement, mais il existe certaines pièces qui confirment l’intention de ThéoKerg d’émigrer.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Anvers : 5 septembre 1946. Il ressort d’unpapier officiel du Venezuela, établi par le Vice-consul du Venezuela à Anvers,que le ressortissant luxembourgeois Théo Kerg, muni du passeport A023627, du 29août 1946, a fait une demande d’émigrer vers Caracas, pour y résiderindéfiniment. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>345</span></p><p><span>Amsterdam : 5 septembre 1946. Il ressort d’unpapier de la Koninklijke Nederlandse Stoomboot-</span></p><p><span>Maatschappij n.v., que Théo Kerg a fait une demandede transport par bateau vers le port de La Guaira au Venezuela. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>346</span></p><p><span>Luxembourg : 21 septembre 1946. Théo Kergquitte le Luxembourg en toute liberté, sans avoir été jugé, après avoir passépresque 15 mois en captivité et 8 mois astreint au service de travail pour lareconstruction du pays. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>347</span></p><p><span>Paris : 21 septembre 1946. Théo Kerg arrive àParis, carte de séjour de résident originaire : No. 47-AG40467.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Paris : fin 1946 - début 1947 ; afin de vivre,Théo Kerg fait toute une série de démarches pour trouver un travail de « décorateur de bonbonnières et de publications ».</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 10 octobre 1947. La 10</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>e</span><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>commissiond’enquête en matière d’épuration de la vie artistique et littéraire est réunie,ce jour, pour apprécier le dossier de <i>« Mr. Théo Kerg, peintre,</i> <i>actuellementsans domicile ni résidence connus. </i>» Étaient présents : MM. Calmes,président, Muller, secrétaire, Hommel, J.P. Schmit, Wercollier. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>352</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 1</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>er</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>décembre1947. Le Ministre de l’Épuration, 17 rue du Nord, adopte les motifs de l’avisde la 10</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>e </span><span lang=FR style=’font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commission d’enquête en matière d’épuration de lavie artistique et littéraire qui a siégé en date du 10 octobre 1947. </span><i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>« Vu le dossierd’enquête de Kerg Théo, né le 2.6.1909,</span></i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>artiste-peintre, demeurantà Diekirch, 19 rue de la Croix, décide </span></i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>: </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>« La sanction du blâme</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>avec interdictiond’exercer publiquement son activité artistique et de donner une publicité</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>quelconque aux œuvresprovenant de cette activité pour une durée de vingt ans est prononcée</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>à l’égard de Théo Kerg,pré- qualifié, en raison de son attitude politique durant l’occupation</span></i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>ennemie. »</span></i></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Le Ministre de l’Épuration P. Dupong ne suit pas laproposition de la 10</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>e </span><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>commission d’enquête d’infliger uneamende de 20.000 (vingt mille) francs à Théo Kerg. Ici, il faut noter que le Ministèrede l’Épuration ignore toujours où habite Théo Kerg, malgré l’article, du26.03.1947, du Journaliste ERIO au <i>Luxemburger Wort</i>. Théo Kerg a quittéDiekirch depuis le 21 septembre 1946. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>355</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 8 mars 1948. L’APESS (l’Associationdes professeurs de l’Enseignement Secondaire et Supérieur), représentée par leprésident M. (André)-Paul Thibeau et le secrétaire M. Ernest Bisdorff, adresseune requête au Ministre de l’Éducation Nationale Nicolas Margue réclamant larévocation de Théo Kerg, afin de le rayer des listes du corps enseignant ; « <i>unnom qui fait tache sur la bonne réputation du</i> <i>professorat </i>»<i>. </i>Cettedemande est réitérée le 3 mai. Le dossier Kerg, constitué par l’APESS, a étéremis par le Ministre de l’Instruction publique le 9 avril 1945 au Ministre del’Épuration et porte le no 1197. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>358</span><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’> </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>La raison pour laquelle ledossier Kerg a pu dormir 3 ans dans les tiroirs du Ministère de l’Épurationsans que quelqu’un s’en inquiète, n’est pas connue.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Paris : 11 décembre 1948. Théo Kerg mène une vied’artiste très dure à Paris avec peu de moyens financiers. Cependant, vul’invitation du Parquet de Luxembourg, Théo Kerg doit interrompre lapréparation de sa première exposition de peintures à l’huile dans une galerieparisienne dont le vernissage aura lieu au mois de mars (1949) prochain. Il estcontraint de rentrer à Luxembourg pour assister au procès devant la Chambre duConseil du <i>Tribunal spécial en exécution d’une</i> <i>procédure sommaire. </i>Aquelques heures de l’audience, il peut consulter pour la première fois ledossier d’accusation.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 3 mai 1948. Le président de l’APESSet directeur du LGL, Paul Thibeau, écrit à Monsieur le Ministre de l’ÉducationNationale Nicolas Margue : <i>« Nous avons l’honneur d’attirer une nouvelle</i><i>fois votre attention sur l’Épuration de TH. KERG, dont, par notre lettre du8 mars, nous avons</i> <i>demandé la liquidation prompte et définitive. Or,comme il appert des renseignements de</i> <i>Monsieur le Ministre del’Épuration, que vous avez bien voulu transmettre à notre président,</i> <i>uneenquête administrative ne saurait être amorcée contre Kerg qu’après le jugementpénal</i> <i>qui ferait connaître les chefs d’accusations.</i> <i>Il noussemble que, considéré sous ce point de vue, le cas Kerg risque fort de n’êtrejamais</i> <i>tranché. Car rien ne permet à l’heure actuelle de supposer qu’unjugement pénal ne soit jamais</i> <i>prononcé contre lui. Relâché de prison, onne sait guère pour quel motif, muni d’un passeport</i> <i>en règle, on ne saitpas davantage pour quelle raison, il est libre, et pour se soustraire auxactions éventuelles de notre Justice, il est allé habiter l’étranger. Pournous, il nous importe surtout de savoir où en est, dans ce cas, l’actionjudiciaire. Y a-t-il eu non-lieu ? Sinon, qu’est-ce qu’on attend pour expédierl’affaire en y apportant une solution claire et juste ! En outre, il noussemble parfaitement possible d’amorcer une action administrative contre Kerg,sans attendre le verdict de l’Épuration judiciaire. Les indications et lestémoins à charge ne manquent pas (p. ex déposition de notre président M.Thibeau au sujet de la dénonciation de Kerg contre M. A. Arend). Cette actionadministrative nous permettrait enfin de rayer des listes du corps enseignantun nom qui fait tache sur la bonne réputation du professorat. C’est pourquoinous vous prions, Monsieur le Ministre, de bien vouloir saisir, une nouvellefois, Monsieur le Ministre de l’Épuration de cette question et de lui soumettrenotre point de vue ». </i></span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>359</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 14 mai 1948. Le Ministre del’Éducation nationale, Nicolas Margue </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>360</span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>, adresse une</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>demande au Ministre de l’Épuration Pierre Dupong: <i>«</i>…<i>de liquider l’action administrative contre Théo Kerg sans attendre leverdict de l’Épuration judiciaire. Les indications et les témoins </i>à charge deK<i>erg ne manqueraient pas. Je me rallie à la demande de l’Association. » </i></span><i><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>361</span></i><i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>C’est à la suite de l’acharnement de l’APESS, avecbeaucoup de rancœur contre ce professeur<i> </i>de dessin, que le procès deThéo Kerg aura lieu le 14 décembre 1948 devant un <i>« Tribunal sommaire </i>».</span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>362</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p><span>Luxembourg : 22 avril (mai) 1948. Décision duMinistre de l’Épuration Pierre Dupong dans le dossier Kerg </span><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Théo (extrait) : <i>«Vu le dossier d’enquête de Kerg Théo, né le 2.6.1909, aspirant professeur dedessin à l’École industrielle et commerciale d’Esch-sur-Alzette etartiste-peintre, actuellement sans domicile et résidence connus; Vu l’avis dela 10</i></span><i><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>e </span></i><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Commission d’enquête chargée del’épuration de la vie artistique et littéraire; Considérant qu’il est établipar l’enquête et les pièces versées en cause que Kerg n’a pas rempli d’unefaçon sincère la feuille de renseignements portant sur son attitude durantl’occupation ennemie; Considérant que Kerg ne fait plus partie du Corpsenseignant luxembourgeois, mais que, pour parer à toute équivoque éventuelle,il y a lieu de l’en exclure formellement, ainsi que de tout autre servicepublic luxembourgeois; Cette sanction emporte dans le chef de Kerg la perte detout titre éventuel à un emploi dans un service public luxembourgeois.</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>La présente décision est expédiée àMonsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, pour information</span></i></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>et exécution. </span></i><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>»</span></p><p><span>Heisdorf / Luxembourg : 6 octobre 1948.  MaîtreVictor Biel, avocat de Théo Kerg, écrit à l’épouse de Théo Kerg : </span><i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>« Votre mari devraretourner au pays qu’il le veuille ou non. En effet, d’ici peu de temps, lesautorités françaises vont lui retirer son passeport, s’il ne se décidait pas àvenir à Luxembourg. Son affaire sera fixée dans un bref délai. Le Parquet aproposé une peine d’emprisonnement de quelques mois qu’il n’aurait cependantpas à subir étant donné qu’il en a fait plus déjà qu’on propose actuellement.Aucune amende et son passeport rendu tout de suite. Ceci sous condition qu’ilaccepte le jugement en procédure sommaire, ce qui aurait l’avantage d’êtrebref, peu connu et peu compliqué. Malheureusement, il vous serait probablementimpossible de toucher dans la suite une indemnité pour dommages de Guerre.Cependant, je crois qu’en faisant de cette façon l’économie de tous les fraisjudiciaires, il n’y aurait pas une différence énorme. Immédiatement après lejugement, vous pourriez disposer de votre propriété près de Vianden. Si, parcontre, Théo veut faire face aux débats publics, il y a des chances qu’il soitacquitté. Il m’est impossible de vous définir le pourcentage à peu près adéquatdes chances en jeu ; cependant, il me semble qu’elles seraient à peu prèségales. Si ces quelques lignes hâtives vous inquiétaient, je dois vous dire quevous avez tort, car je crois qu’il est préférable d’arriver maintenant à unesituation nette et claire que de rester encore dans l’incertitude. »</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p><span>(En novembre 1945, Maître Victor Biel était attachéau Ministère de la Justice, service des Internements, rue de la Poste àLuxembourg). </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>363</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 9 novembre 1948 ; ordonnance dela chambre du conseil de juger sommairement l’inculpé Théo Kerg. Elle ordonnesa comparution personnelle pour le 14 décembre 1948. L’ordonnance decomparution lui sera envoyée le 18 novembre 1948.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Paris : 10 décembre 1948. Assemblée générale desNations Unies. Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. <i>« Toutepersonne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue</i> <i>équitablementet publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit deses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matièrepénale dirigée contre elle ». (Article 10</i>). Pendant ce temps, siège auGrand-Duché de Luxembourg le<i> </i>« Tribunal sommaire » institué par la loidu 6.4.1946. Ce tribunal a pour mission d’évacuer sans<i> </i>enquête, lesaffaires de peu d’importance, parfois au simple vu d’un dossier qui ne contient<i></i>que des dépositions de témoins à charge.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p><span>Paris : 11 décembre 1948. Théo Kerg mène unevie d’artiste très dure à Paris avec peu de moyens financiers. Cependant, vul’invitation du Parquet de Luxembourg, Théo Kerg doit interrompre lapréparation de sa première exposition de peintures à l’huile dans une galerieparisienne dont le vernissage aura lieu au mois de mars (1949) prochain. Il estcontraint de rentrer à Luxembourg pour assister au procès devant la Chambre duConseil du </span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Tribunalspécial en exécution d’une</span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’></span><i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>procéduresommaire. </span></i><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Aquelques heures de l’audience, il peut consulter pour la première fois ledossier d’accusation.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 14 décembre 1948. Afin d’éviter unprocès avec débat public, long et onéreux comme</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>celui de l’acteur René Deltgen, et pour se soustraireà l’acharnement de l’Association des professeurs</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>(APESS), Théo Kerg suit les conseils de son avocatVictor Biel et accepte en bloc les points de la poursuite concernant plusieursfaits d’incivisme survenus pendant la guerre 1940-45. Une peine privative de laliberté de 10 mois (qu’il n’a pas besoin d’entamer) est proposée par le parquetavec effet rétroactif au 10.09.44. Infraction : <i>« Atteinte à la sûretéextérieure de</i> <i>l’État ».  </i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Le « Jugement sommaire » de Théo Kerg, du 14.12.1948,est prononcé par un tribunal composé de 3 membres, un magistrat (Eydt) et deuxjuges laïques (non professionnels) (Lutty et Toellé); assistent un attaché duprocureur (Schroeder) et un secrétaire du tribunal (Werthesen).</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>« <i>Les Parquets du Grand-Duché de Luxembourg avaientouvert en 1944 et 1945 des instructions contre environ dix milleLuxembourgeois. Deux mille affaires de peu d’importance furent renvoyées devantun tribunal spécial, dit « tribunal sommaire », institué par la loi du6.4.1946. Ce tribunal avait pour mission de vider sans enquête les affaires depeu d’importance. Le cas de Monsieur Kerg fut liquidé par une décision du tribunalsommaire, en Chambre de Conseil, le 14.12.1948. La peine proposée par leParquet fut un emprisonnement de dix mois. Cette peine correspondait à ladétention préventive subie déjà par M. Kerg en 1945. La proposition de la peinea eu lieu sur le vu d’un dossier qui ne contenait que des dépositions detémoins à charge, dossier qui fut composé au début de l’année 1945 et danslequel figuraient notamment certaines dépositions des anciens collègues de M.Kerg, qui avait été professeur de dessin au lycée des garçons àEsch-sur-Alzette, Grand-Duché de Luxembourg. Il fut fait grief en outre à M.Kerg d’avoir adhéré au mouvement de la “Volksdeutsche Bewegung“(…)De nombreusesadhésions à ce mouvement furent faites sous la contrainte, et beaucoup deLuxembourgeois qui avaient cédé à cette contrainte ne furent pas inquiétés.J’ajoute que contrairement à certains bruits, il résulte du dossier que M. Kergn’a jamais eu des relations ni avec la Gestapo, ni avec une autre organisationallemande reconnue comme étant une organisation criminelle </i></span><i><spanlang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>».</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Extrait du <i>« Certificat du 7 février 1952 » </i>deM. Victor Bodson, docteur en droit, Ministre de la Justice. Pendant les procèsde Nürnberg en 1945 les alliés déclarent le NSDAP comme étant une organisationcriminelle.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Pour mémoire : Théo Kerg a été privé de libertépendant 15 mois et non 10 mois, c. à d. du 14 septembre 1944 au 7 janvier 1946.Après, il a été astreint au travail pour la reconstruction du pays à Diekirchpendant 8 mois, c. à d. du 8 janvier au 20 septembre 1946, le tout sans aucunjugement.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>La loi du 12 janvier 1955 accordera l’amnistie pourtoutes les infractions mineures contre la sûreté extérieure de l’État ayantentraîné une peine privative de la liberté ne dépassant pas 5 années.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 28 avril 1950. Le Président de la10</span><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>e </span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commissiond’enquête administrative, M. Logelin, invite, par lettre recommandée de ce jouravec accusé de réception, M. Théo Kerg, artiste-peintre,Paris VIIe, 266,Boulevard St. Germain, Galerie de Bellechasse, de se présenter le jeudi, 8 juincrt, à 15 heures, au bureau de la Commission d’enquête administrative, 17 ruedu Nord, à Luxembourg, IIe étage, pour y être entendu sur 15 pointsd’accusation de son incivisme  pendant l’occupation  allemande. L’inspection dudossier d’enquête administrative pourra se faire à partir du 25 mai au 3 juin. </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>371</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Théo Kerg nese présentera pas à la date demandée. Il habite à ce moment au 266, BoulevardSt. Germain, au-dessus de la Galerie Bellechasse.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 27 juin 1950. La 10</span><spanlang=FR style=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>e</span><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commission d’enquêteen matière d’épuration administrative inflige à Théo Kerg, en l’absence decelui-ci, un blâme public, une amende de 20.000, frs, une interdictiond’exercer toute activité artistique ou littéraire et de donner une publicitéquelconque aux œuvres provenant de cette activité pour une durée de 20 ans.</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : 8 juillet 1950. Le Ministre del’Épuration, M. Pierre Dupong, décide de réduire la durée d’interdictiond’exercer une activité artistique ou littéraire ou de donner une publicité quelconqueaux œuvres provenant de ses activités à une durée de 12 ans, à partir du10.9.1944. La sanction du blâme et la sanction de l’amende de 20.000 frs sontmaintenues. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>373</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 3 août 1950. Emile Reuter senior,avocat avoué à Luxembourg, 1, avenue de l’Arsenal,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>présente au sujet de Théo Kerg un recours au Ministred’État, Président du Gouvernement. Il constate que la décision intervenue enmatière d’épuration, en date du 8 juillet 1950, infligeant à Kerg les 3 sanctionsà savoir : le blâme, une amende de 20.000 frs et l’interdiction d’exercerpubliquement une activité artistique pour une durée de 12 ans, frappe Théo Kergtrès durement et l’accule à une situation de misère. Il demande une remise del’amende et une réduction sensible de la durée d’interdiction de l’exercicepublic de son activité artistique. De Théo Kerg il joint à ce recours uncertificat de non- imposition du 26.7.1950, établi par le receveur-percepteurde la Ville de Paris. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>374</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 2 septembre 1950. Le Ministred’État, Président du Gouvernement, Ministre de l’Épuration écrit à Maître EmileReuter senior, Avocat avoué à Luxembourg, qu’il est d’accord de surseoirjusqu’à nouvel avis au recouvrement de l’amende de 20.000 frs., infligée à ThéoKerg, artiste–peintre, par la décision du 8 juillet 1950, eu égard à lasituation matérielle précaire de l’intéressé. Une lettre avec la même demandeest envoyée, le même jour, au Ministre des Finances. Par lettre du 14 février1954, du Ministre de l’Épuration, la demande de recouvrement des 20.000 frs, auMinistre des Finances est réactivée. </span><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>375</span></p><p><span> </span></p><p><span>Luxembourg : février 1953. Dans le cadre du recourscontre une décision du Ministre de l’Épuration du 8.7.1950, Théo Kerg recueilletoute une série de certificats/déclarations pour sa défense. Le recours seraintroduit par Maître Joseph Kerschen le 16 novembre 1953.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 16 février 1953. Un certificatrecueilli par Théo Kerg de ce jour, daté et signé, dit ceci: <i>« Je soussigné NicolasSCHONS, Adjudant de Gendarmerie E.R., demeurant 7, rue des</i> <i>Girondins àLuxembourg, certifie sous la foi du serment ce qui suit: Monsieur Théo Kerg a</i><i>été un adversaire juré du régime hitlérien . En effet, dès son retourd’Allemagne- au printemps1933- d’où il a été refoulé à cause de son activitéantinazie, jusqu’en 1937 je l’ai connu</i> <i>intimement. Après sa destitutioncomme professeur-stagiaire (en 1934), il a été chassé de chez</i> <i>lui parson père et je l’ai même recueilli chez moi. Pendant la période indiquée ildéfendait</i> <i>âprement son opinion, il aidait les victimes du régime nazi,soit en leur permettant de fuir</i> <i>l’Allemagne, soit en leur procurant gîteet nourriture, soit en fournissant des moyens d’action</i> <i>à la résistanceallemande. De ce fait gravement compromis et menacé dans son existence, il a</i><i>été obligé de faire en apparence quelques concessions à l’occupant en hiver1940-41. Il n’y a</i> <i>aucun doute pour moi qu’il les fit uniquement pouréchapper à une situation particulièrement</i> <i>dangereuse pour lui pendantcette période trouble. En effet, entre 1940-41 j’ai revu plusieurs</i> <i>foisMonsieur Théo Kerg et j’ai pu constater qu’il était traqué, mais que sesopinions n’avaient</i> <i>pas changé. »</i> </span><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>396</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Mondorf-les Bains : 17 février 1953. Uncertificat daté et signé de ce jour dit ceci : “ <i>Je soussigné Dr. RaymondSchaffner, Médecin à Mondorf-les-Bains, déporté de guerre, certifie sous la foidu serment avoir été en rapport étroit avec Monsieur Théo Kerg jusqu’au jour dema déportation. Je n’ai jamais remarqué qu’il ait eu la moindre sympathie pourle régime nazi. Bien plus, pendant les longs séjours qu’il fît ici, et lors denos discussions, il avait une attitude résolument antinazie et tous les soirsnous </i><i>écoutions chez moi les émissions de la BBC. Il m’avait tenu au courantde ses difficultés avec l’occupant et des concessions qu’il avait été obligé defaire en hiver 1940-41 pour sauver sa vie et son jeune ménage. D’ailleurs, ilcherchait une occasion de se libérer de l’emprise. A cet effet, il avaitfinalement résolu d’abandonner son professorat. Pour y arriver il se fit portermalade à des intervalles de plus en plus rapprochés à l’aide de mes certificatsmédicaux”.</i></span><i><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>397</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=DE-LUstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 21 février 1953. Unautre certificat de ce jour, recueilli par Théo Kerg, daté et signé, dit ceci<i>:« Unterzeichneter Heini NEUMANN, Bilhauer in Remscheid, bescheinigt hiermiteidesstattlich, mit dem Maler Théo Kerg, während seiner Studienzeit an derAkademie in Düsseldorf, eng befreundet gewesen zu sein. Herr Théo Kerg warallen Kameraden als scharfer Gegner des Nationalsozialismus bekannt und ist alssolcher, nach Hitlers Machtergreifung, verhaftet worden. Nach Luxemburg zurückgekehrt,sandte er propagandistisches Material an die deutsche Resistenz und rettetegefährdete Kameraden. </i></span><span lang=DE-LU style=’font-family:”Times New Roman”,serif’>»</span><i><span lang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:“Times New Roman”,serif’>398</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-size:6.5pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 25 septembre 1953. Le Ministre desAffaires étrangères Joseph Bech publie, au Mémorial no 58, le texte de la <i>« DéclarationUniverselle des Droits de l’homme adoptée et proclamée par l’Assemblée généraledes Nations Unies le 10 décembre 1948 </i>»<i>. </i>Entrée en vigueur auLuxembourg le 3 septembre 1953, selon l’annonce faite par le Ministre Bech, le 15septembre 1953. Retenons que la sentence du « tribunal sommaire » contre ThéoKerg a été prononcée le 14 décembre 1948 et que l’entrée en vigueur de cettedéclaration n’aura aucune suite dans le dossier Kerg.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg: 16 novembre 1953; au nom de Théo Kerg,Maître Joseph Kerschen 5, rue Michel Welter, Luxembourg, introduit un recourscontre une décision de Monsieur le Ministre de l’Épuration du 8.7.1950, parlaquelle les sanctions suivantes ont été prononcées contre lui : <i>« sanction dublâme, sanction d’une amende de 20.000 frs (lux), sanction d’interdictiond’exercer</i> <i>publiquement une activité artistique ou littéraire ou dedonner une publicité quelconque aux</i> <i>œuvres provenant de son activitépour une durée de 12 ans à partir du 10 septembre 1944.»</i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Dans ce recours, les faits relatifs á cette affairesont rétablis dans le vrai sens que leur donne Théo Kerg et sont expliqués dansles chapitres suivants : <i>« I) Historique de l’affaire. II) Motifs durecours. III) Moyens du recours. A. Les concessions. 1. Entrée en VdB.2.Activité au sein de la VdB. 3. Activité professionnelle pendant la guerre. 4.Lettres compromettantes. 5.</i> <i>Enseignement pronazi. 6. Dénonciation Arend.7. Véritable attitude de Kerg. 8. Répercussions</i> <i>de l’Épuration. »</i> </span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>401</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 30 novembre 1953. Le Ministre de laJustice Victor Bodson écrit au Ministre de l’Épuration : <i>« J’ai l’honneur devous informer que Maître Joseph Kerschen, avocat à Luxembourg, vient de meremettre une copie du recours qu’il a déposé au nom de son client le sieur ThéoKerg, artiste-peintre, demeurant à Paris, contre votre décision du 8.7.1950 enmatière de l’enquête administrative.</i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Je vous donne à considérer si enprésence d’un côté des faits nouveaux cités par Me Kerschen et de l’autre côtéde la sanction extrêmement grave prononcée en 1950 à charge de Théo Kerg, il neconvient pas de soumettre ce dossier à une révision.</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>J’estime en effet que les sanctionsprononcées sont extrêmement sévères par rapport aux sanctions prononcées parexemple dans des cas analogues. Ainsi les artistes inciviques ont été seulementexclus de la participation aux soumissions publiques, mais ils ont conservé lapossibilité de soigner leur clientèle privée, alors qu’à l’égard de Kerg on luia interdit d’exercer toute activité artistique ou littéraire pour une durée de12 ans.</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Je vous propose de réduire la duréede l’interdiction à 9 ans pour que l’intéressé puisse dès à présent reprendreson activité artistique dans notre pays. » </span></i><i><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>402</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 9 mars1954. Dans une lettre de cejour du Ministère de l’Épuration les décisions suivantes sont prises : <i>«1)maintien de la sanction du blâme ; 2) maintien de la sanction de l’amende de 20.000frs lux </i>; <i>3) La sanction d’interdiction d’exercer publiquement uneactivité</i> <i>artistique ou littéraire ou de donner une publicité quelconqueaux œuvres provenant de ces</i> <i>activités pour la durée de 12 ans à compterdu 10.9.1944 est remplacée par une interdiction</i> <i>de 9 ans et 6 mois àcompter du 10.9.1944.</i>»<i> </i>Donc, à partir du 9 mars 1954 Théo Kerg estlibre d’exercer de nouveau sa profession d’artiste au Luxembourg.</span><spanlang=FR style=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>405</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg : 13 avril 1954. Concernant l’amendede 20.000 frs lux prononcée par la Commission de l’Épuration, Théo Kerg écritau Ministre de l’Épuration à Luxembourg en se référant au recours introduit le16 novembre 1953 : <i>« Il y était clairement prouvé, à la lumière de</i> <i>documentsnouveaux, que la peine et les sanctions épuratives prononcées contre moiétaient</i> <i>basées unilatéralement sur un dossier répressif où le faux, lacontrevérité, la haine, la jalousie,</i> <i>l’exagération s’étaient efforcés deprésenter un coupable à ses juges. Il y était dit </i><i>également</i> <i>queje m’</i><i>étais exilé volontairement en France dans le seul souci de refairema vie et partant celle de ma famille, que j’avais réussi rapidement àm’imposer grâce à mon travail, mais qu’à la suite de l’intervention d’un membred’une commission d’épuration luxembourgeoise les autorités françaises avaientpris des sanctions contre moi et que l’effet de ces sanctions continuait à sefaire sentir cruellement…..</i></span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>En effet, comment voulez-vous qu’unhomme, démuni de tout argent paie 20.000 frs lux ? N’est-il pas absurde dereprocher à quelqu’un qu’il est pauvre, qu’il ne fait pas vivre sa famille etde lui réclamer en même temps des sommes astronomiques ?</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Ensuite, comment voulez-vous que jepuisse me relever et travailler honorablement pour ma famille si ces sanctionscontinuent à peser sur moi du fait que quiconque peut à tout moment étalervotre décision partout où je travaille, où j’expose et surtout au Ministère desBeaux-arts de France ? Vous n’en ignorez certes pas les conséquences.</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’> </span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><i><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif’>Enfin, comment voulez-vousréintégrer un artiste dans la vie économique si la confiance à son égard manque? Et cette confiance – facteur essentiel de la réussite d’un artiste – manqueratant qu’un acte officiel n’aura pas certifié que cet homme peut travailler sansentrave, libre de toute sanction ! » </span></i><i><span lang=FRstyle=’font-size:8.0pt;line-height:115%;font-family:”Times New Roman”,serif’>406</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:6.5pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p><span>Luxembourg : 12 janvier 1955 ; vote de la Loi(du 12 janvier 1955) qui accorde l’amnistie pour toutes les infractionsmineures contre la sûreté extérieure de l’État ayant entraîné une peineprivative de liberté ne dépassant pas 5 années. Donc, amnistie pour Théo Kergconcernant la décision de la Chambre du conseil du tribunal spécial du 14décembre 1948. Hélas, elle ne lui servira pas à grand-chose. Le harcèlementmoral de Théo Kerg continuera même au-delà de sa mort. Son dossier suscitetoujours des controverses.</span></p><p><span> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><a name=”_Hlk28015194”><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif;color:#333333;background:#F4F4F4’>Luxembourg : le 1<sup>er</sup> mars 1955. (André)-Paul Thibeau, directeurdu Lycée de garçons à Luxembourg, est nommé membre du Conseil d’Etat. Il est démissionnésur sa demande le 1.10.1972. (Liste des membres du Conseil d’Etat).</span></a></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;text-align:justify;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif;color:#333333;background:#F4F4F4’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:115%;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif;color:#333333;background:#F4F4F4’>Pour la suite veuillez consulter labiographie de Théo Kerg sur son site internet </span><span class=MsoHyperlink><spanlang=FR style=’font-family:”Times New Roman”,serif;background:#F4F4F4’><ahref=”http://www.theokerg-com”>www.theokerg-com</a></span></span><span lang=FRstyle=’font-family:”Times New Roman”,serif;color:#333333;background:#F4F4F4’> </span></p><p class=MsoNormal style=’line-height:115%’><span lang=FR style=’font-family:“Times New Roman”,serif’>Luxembourg, le 22 décembre 2019.                                                                                                                                     Carlo Kerg</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><b><spanlang=FR style=’font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Renvoiset références.</span></b></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>99  Voir ANLux / dossier IP/ 387.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>108 Voir ANLux/ dossier IP/ 387</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>109 La lettre de Joseph Bech du 26.01.1934 auDirecteur</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Manternach de l’École Industrielle et Commercialed’Esch-sur-</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Alzettese trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>112 Henri Koch-Kent, Vu et Entendu, souvenir d’uneépoque</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>controversée 1912-1940, page 110-117, 1983.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>113 Kassiber du 18.4.1945 de TK, témoignage del’épouse de</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>TK,Bericht 10.5.40-10.9.44, sont aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>117 Lettre de Joseph Bech du 26.01.1934 au Directeur</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Manternach de l’École Industrielle et</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commerciale d’Esch-sur-Alzette se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>118 Voir Kassiber du 18.4.1945 qui se trouve auxATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>119 Voir Bericht du 10.5.1940- 10.9.1944 de TK et leBericht</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>du20.11.44 de TK qui sont aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>120 Voir Tageblatt du 7.7.1934, page 5, Um den FallKill -</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Urbany.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>122 La copie de la lettre de mai 1987 de TK au professeur</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>CarloSchmitz se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>139Voir BNL/ dossier EPU / K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>191 Tageblatt du 01.03.2013, page 12, article deGeorges</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><spanlang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Buchler.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>200 Le «Bericht» du 20.11.44 et le «Bericht» du10.5.1940-</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>10.9.1944 de Théo Kerg se trouvent aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>201 Carlo Müller, Luxemburg im 2. Weltkrieg. Die</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Kollaboration.histoprim.cte.lu/lehrer/wk0.htm,5.8.2013.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>202 Information reprise d’un document qui se trouveaux</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>ANLux / EPU VIII /105.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>203 Copie de la lettre du 30 sept.1940 du ConseillerL.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Simmer au Directeur de l’Ecole se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>204 La lettre du 1.10. 1940 du chef de la«Zivilverwaltng»</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Lippmannau Directeur Thibeau se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>206 La lettre du 21 juin 1946 de Théo Kerg à MaîtreFrançois</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Wirtzse trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>205 Copie de la lettre du 4.10.1940 du ConseillerSimmer au</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Directeur du Lycée d.j. filles se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>208 Le formulaire en question, rempli par Théo Kerg,se trouve</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>dansle dossier ANLux /EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>209 Voir le «Bericht»du 10.5.1940-10.9.1944 de ThéoKerg se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>210 de.wikipedia.org/wiki/Volksdeutsche_ Bewegung,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>23.02.2013</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>211 Chronique APESS 100 ans, 2006.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>212 Copie de la circulaire du conseiller L. Simmer,du 5</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>novembre 1940, se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>213 Voir le «Bericht»du 10.5.1940-10.9.1944 de ThéoKerg</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>214 Memorial No 63 du 6.12.1940.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>215 La lettre du 3 décembre 1940 de Théo Kerg à sondirecteur</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>216 La lettre du 12 décembre 1940 des 7 professeursde dessin</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>à l’Oberschulrat Lippmann se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>217 Voir le «Bericht»du 10.5.1940-10.9.1944 de ThéoKerg</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><spanlang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>auxATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>220 Paul Dostert, d.dt. Besatzungspolitiku.d.volksdt.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Bewegung 1940-1945, p.235, op.cit. no.173.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>221 Une copie de ce document du 18 décembre 1940 se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>222 La copie de la lettre d 27 décembre 1940 de ThéoKerg au</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Kreisleiter Diehl se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>224 Le «Bericht» du 10.4.1940-10.9.1944 de Théo Kergse</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouveaux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>228 L’article du 12 .2.1941, « 70 lux. </span><spanlang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Erzieherauf Schloss</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Friedewald », voir ANLux / dossier EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>229 Voir le « Bericht » du 20.11.1944 rédigé parThéo Kerg qui</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>setrouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>230 La lettre du 5.3.1941de Théo Kerg au Conseillerde</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Gouvernement Steinkohl se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>231 Chronique APESS 100 ans, 2006.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>232 Voir ANLux/ dossier EPU K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>233 Copie de la lettre du 27.3. 1941 de Lippmann audirecteur</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>du Lycée de j.f. d’Esch-Alzette aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>234 Paul Dostert, d.dt. Besatzungspolitiku.d.volksdt.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Bewegung 1940-1945. op.cit.no. 173.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><spanlang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>235histoprim. cte. lu / lehrer/wk0.html, 23.02.2013.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>238 Le recours du 16 novembre 1953 de l’avocatKerschen</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>pour TK se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>241 Voir ANLux/ dossier EPU/K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>242 APESS, Chronique 100 ans, 2006.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>244 Une copie de la lettre du 12.9.1941 de TK à la</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><spanlang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>Zivilverwaltungse touve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>245 La lettre du 3 octobre 1941 de laZivilverwaltung à TK se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>246 Paul Dostert, d.dt. Besatzungspolitiku.d.volksdt.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Bewegung 1940-1945. op.cit.no. 173.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>247 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>248 La lettre du 21 juin 1946 de Théo Kerg à MaîtreFrancois</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Wirtz, page 28, trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>249 Voir le « Bericht» du 10.5.1940-10.9.1944 deThéoKerg</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>qui se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“Times New Roman”,serif’>250 Le courriel du 3.7.2019 du Stadtarchiv Korbach setrouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>251Voir le «Bericht» du 10.5.1940-10.9.1944 de Théo Kerg</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>257 Le «Einberufungsschreiben» du 29.7.1942 du«deutscher</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Lehrerbund» se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>258 Paul Dostert, d.dt.Besatzungspolitik+ d.volksdt.Bewegung</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>1940-1945, op.cit.no 173.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>259 La lettre du 6.9.1942 de Théo Kerg àl’Oberschulrat</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Lippmann se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>260 Voir le « Bericht « de TK du 10.5.1940-10.9.1944qui</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>se trouve aux ATK/ Certifi. du Dr. Hubert Meyers,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Radiologue 21.8.42, Dr. Félix Worré, 3.9.42, DrSchaffner,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Mondorf, déclaration du 7.2.46, sont aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>261 Témoignage écrit du Prof. Marie Maroldt, docteuren</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>philosophie et lettres, spécialités: latin-françaisse setrouve</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>aux ATK, et aux ANLux/. dossier IP 394.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>262 ANLux / voir dossier IP 485 .</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>263 La lettre manuscrite du 12 .9.1942 de TK auKreisleiter des</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>DLBL, L.Thoss, se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>264 La liste no 147, du 18 .9.1942, du directeurDotzenrath se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>rouve aux ANLux / dossier IP 485.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>265 La liste du 16 octobre se trouve aux ANLux, audossier IP 485.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>266 Chronique APESS 100 ans 2006 et aux ANLux,dossier IP</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>485.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>268 La lettre du 7.11.1942 du directeur Dotzenrath àThéo Kerg</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>269 La lettre du 9 .11.1942 de la CdZ à Théo Kerg setrouve</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><span lang=FRstyle=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>auxATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>276 Le formulaire d’adhésion du 15 avril du 1943sign. p. Théo</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Kerg se trouve aux ANLux / dossier K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>280 La lettre de la CdZ du 03.08.43 à TK,Entlassungsurkunde</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>aus dem höheren Schuldienst se trouve aux ATK</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>et aux ANLux / dossier K 410. Paul Staar a été</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Directeur de l’Ecole Normale à Ettelbrück pendant</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>toute l’occupation allemande. Après la libération des</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>reproches de collaboration lui ont été faites. Enmai 1947</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>le parquet à conclu «qu’il y a lieu de classer cetteaffaire.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>La bonté de cet homme et les services qu’il a rendusà ses</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>compatriotes font incliner le plateau de la balanceen sa</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>faveur et une poursuite devant le tribunal spécialaboutirait</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>à un acquittement certain.» En août 1949 l’affairepénale</span></p><p class=MsoNormal style=’text-align:justify;line-height:115%’><spanlang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;line-height:115%;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>politique…a été classée.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>287 Voir annonce dans le «Nationalblatt» du1/2.4.1944, du</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>17/18.6.1944 et du Tageblatt du 1/2.4.1944.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>288 Le «Bericht» du 10.5.1940-10.9.1944, la lettredu 2.3.1944</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>de TK, la lettre du 29.3.1944 de laLandeskulturkammer,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>la facture Kunstdruckerei-Lithographien Eduard Hussdu</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>20.3.44 pour 41 lithos à 100 exemplaires se trouventaux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>291 Art. TG 1/2.4.44, TG 6.4.44, et du 15/16.4.44 dela 1.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Frühjahrsausst. de 1944 et le catalogue, aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>293 La fact. des transports Welter du 26.6.44 et lecertif. d.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>départ de la Police Luxembg. du 19.6.1944, ATK .</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>294 La quittance de cet achat de TK du 24.8.1944 setrouve</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>295www.regionalgeschichte.net/bibliothek/texte/aufsaetze/</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>krier-luxemburg.html 23.02.2013.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>296 Emile Krier, Luxemburg am Ende derBesatzungszeit und</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>der Neuanfang.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>298 Emile Krier, Luxemburg am Ende derBesatzungszeit und</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>der Neuanfang.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>299 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>300 Le «Bericht» du 20.11.1944 de TK se trouve auxATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>301 Voir lettre du 21.6.1946 de TK à Maître FrancoisWirtz, qui</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>302 Voir « Bericht» du 10.5.1940-10.9.1944 de TK etlettre du</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>21.6.1946 de TK à Maître François Wirtz.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>303 Georges (dit Menn)Schommer,(26.02.1987-26.02.1961)</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>assuma des fonctions dirigeantes pendant plus de 40ans au</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>sein de la FNEL .Après le décès du ministre del’Intérieur,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>de l’Economie et des Transports, Etienne Schmit, le10</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>décembre 1937, Georges Schommer était pressenti par</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>son parti (libéral) à sa succession au gouvernement. Le</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Premier ministre, Pierre Dupong, (parti de droite),refusa</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>la nomination de Schommer en raison de sonappartenance</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>présumée à la franc-maçonnerie. Georges Schommeravait</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>réussi à quitter le pays le jour de l’invasion nazieen 1940,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>puis à se rallier au gouvernement en exil et, futnommé</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>secrétaire général du ministère des Affairesétrangères par</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Joseph Bech. Schommer fit partie, après lalibération, du</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>groupe « Civil Affairs », chargé d’administrer leGrand-</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Duché avant le retour du gouvernement et de lafamille</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>grand-ducale.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Le 12 septembre 1944, Menn Schommer pritl’ordonnance</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>interdisant toute arrestation et perquisitionarbitraire.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>L’ordonnance fut rédigée dans le contexte de la</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>proclamation de l’«Unioun» du 10 septembre. Danscette</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>déclaration, l’association patriotique, dont lesmembres</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>agissaient munis de brassards portant deux lionsrouges et</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’inscription « Miliz », s’arrogeait des pouvoirs depolice.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Extrait du journal « Le Quotidien » du 2 mars 2014.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Journaliste : Jean Rhein.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>304www.regionalgeschichte.net/bibliothek/texte/aufsaetze/</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>krier-luxemburg.html 23.02.2013.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>306 Le «Bericht» du 20.11.44 de Théo Kerg, certifiéconforme</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>par l’avocat de TK, Netty Probst, aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>307 La lettre du 26.11.1944 de l’avocate NettyProbst au</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Ministre de la Justice se trouve aux ATK</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>308 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>310 Ministère d’État: Bulletin d’information du 28février</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>1945, N° 3, S.4/ Emile Krier, Luxemburg am Ende der</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Besatzungszeit, 23.02.2013.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>312 SIP, les gouvernements de 1848 à nos jours.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>313 La lettre du 9 avril 1945 Ministre PierreFrieden au</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Ministre Robert Als, ANLux, dossier EPU/ 318.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>314 Ibidem et dossier EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>315 Le message clandestin du 18.4.1945 de TK à safemme se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>316 Lettre du 10 juin 1945 de Théo Kerg au Ministrede</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’Intérieur se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>319 Courriel du 1.11.2010 de Henri Wehenkel à CarloKerg.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>321 Lettre du 16.11.1953 de l’avocat Joseph Kerschenaux</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>ATK/et aux ANLux/dossier EPU / K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>322 René Deltgen, eine Schauspielerkarriere, CNA& Ministère</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>de la Culture, 2002.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>323 La lettre du 3 janvier 1946 de Maître NettyProbst à</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’épouse de TK est aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>324 Le certificat de libération du 7 jnavier 1946 deThéo Kerg</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>325 Le certificat manusc. d. Francois Steffen,Malermeister,</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Neustrasse 1, Diekirch, du 28.8.1946, aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>326 In propria causa, fascicule du 31.3.1946 dubarreau de</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Luxembourg, se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>327 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>328 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>329 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>330 L’attestation du 8.4.1946 de l’Administrationcommunale</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>de Putscheid à TK se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>331 La facture du 5.5.1946 de l’Hôpital Sacré Coeurde</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Diekirch à TK se trouve aux ATK .</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>332 La quittance du 31.5.1946 de l’Hôpital SacréCoeur de</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Diekirch à TK se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>333 Le questionnaire du 27.6.1946 de l’Epurationrempli par</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>TK se trouve aux ATK+ aux ANLux / dos. K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>335 La lettre du 14 .7.1947 de TK à l’Ambassadeur duBrésil à</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Anvers se trouve aux ATK</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>336 La lettre du 14.7.1946 et celle du 25.7. 1946 deTK à sa</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>mère se trouvent aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>338 Le certificat médical du 21.7.1946 du Dr.Nickels pour TK</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>341 La carte postale du 30.7.1946 du Ministère de laJustice se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>342 La quittance se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>345 Document officiel du Venezuela, du 5 septembre1946, se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>346 Document de la société de navigation d’Amsterdamqui se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>347 Certificat de départ du Sous-officier Régionalde</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Ravitaillement de Diekirch du 21.9.1946, aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>352 Voir ANLux / dossier EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>355 Voir ANLux / dossier EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>358 Voir ANLux / dossier EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>359 Voir ANLux / dossier EPU/ K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>360 Il ressort d’un article intitulé « </span><i><spanlang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>L’autreguerre </span></i><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>»de</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>l’historien Denis Scuto, paru dans le « Tageblatt »du</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>4-6 avril 2015, que Nicolas Margue a signé le 1</span><spanlang=FR style=’font-size:5.0pt;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>er </span><spanlang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>août</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>1940 la pétition à Hitler, à côté des membres de la</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Commission administrative, des 41 députés encoreprésents</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>au pays, de neuf conseillers d’Etat, de presque tousles</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>avocats et juges, de 150 prêtres et de beacoupd’autres</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>personnalités de la vie économique et culturelle.Voici</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>un extrait de cette pétition: «</span><i><spanlang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Anden Führer. </span></i><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Exzellenz,</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Im Hinblick auf die Neugestaltungder politischen und</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>wirtschaftlichen Verhältnisse inWesteuropa, beehren sich</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>die unterzeichneten Vertreteraller Kreise des luxemburger</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Volkes, dem einmütigen Wunsch dergesamten Bevölkerung</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>des Großherzogtums aufBeibehaltung eines staatlichen</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>Eigenlebens des Großherzogtums imRahmen der neuen</span></i></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPS-ItalicMT”,serif’>europäischen Ordnung hiermit zumAusdruck zu bringen.</span></i><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:”TimesNewRomanPSMT”,serif’>»</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=DE-LU style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>361 Voir ANLux / dossier EPU/ K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>362 Voir Chronique APESS 100 ans</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>363 Voir ANLux / dossier EPU /318.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>371 Voir ANLux / dossier EPU/ K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>373 Voir ANLux / dossier EPU / K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>374 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>375 Ibidem</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>396 Voir ANLux / dossier EPU / K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>397 Le certificat du 17.2.1953 du Dr. RaymondSchaffner pour</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>TK se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>398 Le certificat du 21.2.1953 de Heini Neumann pourTK se</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>401 Voir ANLux /dossier EPU/K 410. Le recours demaître</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Joseph Kerschen du 16.11.1953 se trouve aux ATK.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>402 Voir ANLux/ dossier EPU/ K 410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>403 Voir ANLux / dossier EPU / K410.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>405 L’exposition «Confrontation» dure du 02.02. au20.02.54.</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>406 Voir ANLux / dossier EPU / K 410</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’>Carlo Kerg / 3.2.2019</span></p><p class=MsoNormal style=’margin-bottom:0mm;margin-bottom:.0001pt;line-height:normal;text-autospace:none’><span lang=FR style=’font-size:9.0pt;font-family:“TimesNewRomanPSMT”,serif’> </span></p></div></body></html>
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